Rapport mondial 2021 de l’ONU sur la mise en valeur des ressources en eau

Pour la #journéemondialedeleau, #valeur(s) ? de l’#eau l’ONU s’est lancée dans un calcul impossible : mesurer sa véritable valeur pour l’#humanité. Sous-estimer cette valeur en se contentant de l’aspect économique conduit à des #gaspillages et des #mauvais #usages.

Quelle est la valeur de l’eau sur #Terre ? Le rapport mondial des Nations unies sur la mise en valeur des ressources en eau publié lundi 22 mars tente de nous faire comprendre l’inestimable valeur de l’#orbleu. La quantité d’eau est la même sur Terre depuis trois milliards d’années. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle “la planète bleue”. Mais 97% de ces quantités d’eau sont dans les #mers et les #océans, donc trop salée pour répondre à nos besoins comme boire, se laver, produire des biens ou irriguer nos champs. Sauf pour une dizaine de pays qui ont les moyens de dessaler de l’eau de mer.

Pour les autres, il faut donc compter sur les 3% restants (et encore, les deux tiers sont prisonniers dans nos calottes glaciaires). Notre or bleu correspond donc ce que l’on prélève dans nos nappes phréatiques, nos rivières et nos lacs. Mais aujourd’hui, les quantités ne se renouvellent pas aussi vite, avec le cycle naturel des pluies, que ce que l’on prélève, alors que d’immenses services sont en jeu.

#odd 6 #unesco

http://www.unesco.org/reports/wwdr/2021/fr

 

L’accumulation de #déchets #radioactifs reste un problème non-résolu” (rapport)

Ne parlez pas de #productiondécarbonée mais de #productiondedéchetsdangereux

L’accumulation de #déchets #radioactifs reste un problème non-résolu” (rapport)

6,6 MILLIONS DE M3 DE DÉCHETS #NUCLÉAIRES

La première édition du rapport mondial sur les déchets nucléaires, présentée mercredi 4 novembre 2020, rend compte des “enjeux techniques et financiers énormes” posés par leur gestion. Soutenue par des anti-nucléaires, l’étude estime que le parc européen pourrait en produire jusqu’à 6,6 millions de m3 sur toute sa durée de vie dont 30 % rien qu’en France. “Aucun pays au monde ne dispose de site de stockage géologique profond destiné aux combustibles usés”, rappellent par ailleurs les auteurs alors que cette solution “prévaut” face aux risques de saturation des sites d’entreposage existants.

“Partout dans le monde les gouvernements peinent depuis des décennies à élaborer et mettre en œuvre des stratégies globales de gestion des déchets nucléaires”, observent les auteurs du premier rapport mondial sur les déchets nucléaires, présenté le 4 novembre dans sa version française.

#prévention #précaution #stockage #géologie  #duréedevie #débatpublic

Yves Marignac Jens Althoff   #FondationHeinrichBöll

AEF  EDF IRSN CIGEO Commission nationale du débat public (CNDP) Chantal JOUANNO

https://www.aefinfo.fr/depeche/639151-laccumulation-de-dechets-radioactifs-reste-un-probleme-non-resolu-rapport

 

Envoyé de mon iPhone

IPBES WORKSHOP ON BIODIVERSITY AND PANDEMICS

 

#Covid19 #MondedAujourdhui#MondedAprès

#ProtégeonsLesRessources. #PréservonslaBiodiversité

L’ #IPBES – plateforme scientifique internationale pour la Biodiversité, publie un rapport sur la #pandémie. Le rapport met en exergue  les liens entre les maladies émergentes et la dégradation de l’environnement ; usage des sols , pratiques agricoles, commerce d’animaux sauvages…

Le rapport insiste sur la nécessaire approche “One Health”, qui demande à prendre en compte, de manière intégrée, la #santéhumaine, #animale et plus largement de la #biodiversité.

Passer d’une gestion de crise à une approche #préventive, pour réduire les #risques  d’émergence de pandémies notamment en réduisant notre empreinte sur la biodiversité. Cette prévention serait de plus économiquement rentable précise le rapport.

Chacun, chacune, collectivité, entreprise, état doit repenser les relations entre les activités humaines et la nature.

Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) Les Petits Débrouillards 4D – Dossiers et Débats pour le Développement Durable

Humanité et Biodiversité

https://ipbes.net/pandemics

Climat : bravo à la Convention citoyenne !


Nous sommes habitués à ce que les montagnes accouchent de souris. Moins à ce que des souris accouchent de montagnes. Au terme de neuf mois de travail, le rapport remis hier au gouvernement par les cent cinquante membres de la Convention citoyenne sur le climat est un monument dont beaucoup ont douté au départ1. Un monument d’intelligence collective de l’urgence climatique et des moyens pertinents à mettre en œuvre pour y répondre. Un monument d’inventivité pour revigorer l’exercice de la démocratie quand celle-ci semble paralysée alors que « la maison brûle ». Un monument, enfin, d’engagement, d’ouverture, de finesse dont ont fait preuve tous ceux qui se sont trouvés embarqués dans cette aventure : citoyens comme les autres élus par le sort, membres du comité de gouvernance, animateurs, experts techniques et juridiques, personnalités auditées…

Ensemble cohérent

Sur cet ensemble de très nombreuses propositions2 pour atteindre l’objectif intermédiaire d’une baisse de 40 % des émissions de gaz à effet de serre (par rapport à 1990) en 2030, ce serait une erreur de ne retenir que certaines d’entre elles, plus médiatisées que d’autres. Le renforcement des clauses environnementales dans la passation des marchés publics ou le verdissement des conditions d’éligibilité au crédit impôt recherche n’ont pas moins d’importance que la limitation à 110 km/h de la vitesse sur autoroute. Ces propositions – que le rapport argumente de manière très solide3 –  sont tout sauf un catalogue dans lequel il serait possible de faire son menu. Pour atteindre l’objectif climatique il n’y a pas de solutions simples, mais tout un ensemble d’actions à entreprendre et à articuler entre elles dans tous les domaines. C’est une première idée-force qui se dégage de ce travail.

Le renforcement des clauses environnementales dans la passation des marchés publics n’a pas moins d’importance que la limitation à 110 km/h de la vitesse sur autoroute

La mise en relation des enjeux est un autre point fort issu de ce processus qui s’est donné le temps. Les liens entre action climatique et justice sociale, bien sûr (c’était le cœur du mandat des citoyens), mais aussi entre climat et commerce international (derrière la proposition de renégocier le Ceta) et – c’est tout aussi fondamental – les relations entre climat et biodiversité (traduits par le très riche ensemble de propositions concrètes autour de l’agriculture, de l’alimentation et de l’artificialisation des sols).

Réglementer hardiment

Outre la mise en cohérence des politiques publiques et le contrôle effectif de celles-ci, il faut également souligner ce message fort de la Convention : la nécessité de réglementer, et hardiment. Les 150 ont fort bien compris que les mécanismes incitatifs ne suffisent pas et qu’il faut en rajouter sérieusement du côté normatif (en en compensant les effets sociaux). Ils ont eu le courage d’affronter ce sujet clivant, douloureux parfois, eu égard au « théâtre d’amitiés » qu’ils ont formé au fil de ces sept week-end intenses.

Et ils ont au final assumé des positions ambitieuses. Une seule proposition n’a pas franchi le vote final des citoyens : la baisse du temps de travail pour produire et consommer moins (mais tout de même 35 % de votes favorables). Toutes les autres sont passées, une marque du sérieux du travail des 150. L’obligation de rénovation des logements est sans doute la proposition la plus impressionnante de la part d’une assemblée tirée au sort et représentative de la diversité sociale, politique, culturelle de la population française, mais elle est loin d’être la seule.

Une seule proposition n’a pas franchi le vote final des citoyens : la baisse du temps de travail pour produire et consommer moins

De même, le rejet de la hausse à court terme de la taxe carbone et le dissensus sur sa réintroduction dans le prochain quinquennat ne trahit pas, en définitive, un manque d’ambition. Ni un a priori contre l’outil fiscal ou parafiscal. En témoigne entre autres la volonté de créer une écocontribution significative sur les billets d’avion et de faire disparaître l’avantage au gazole routier, moyennant aides au secteur. Plus encore après la crise du Covid qu’avant, les citoyens se montrent très prudents sur les taxes pour financer la transition écologique. Faut-il les en blâmer ? Ou le gouvernement ? L’expérience qu’ils en ont eue au début du quinquennat, alourdissement de la facture énergétique pour les pauvres, baisses d’impôts pour les riches, a été désastreuse. En tout cas, les 150 ont raison de vouloir élargir la palette des instruments de financement public à des mesures hétérodoxes, citons l’exclusion des investissements verts du calcul des déficits budgétaires et la création monétaire.

Un consensus aussi large qu’ambitieux

Enfin, une leçon capitale pour la suite. Cette « France en petit » qu’est la Convention citoyenne a su, moyennant un important travail de formation et de concertation, parvenir à un consensus aussi large qu’ambitieux. Il est le résultat d’un travail d’appropriation des sujets par des personnes peu informées au départ et d’une relation saine et confiante entre l’expert et le citoyen. Si l’expert s’est exprimé, c’est le citoyen qui a tranché. Les propositions ont été adoptées à 93 % des voix en moyenne, avec des taux d’abstention ou de vote nuls très faibles. Cette expérience tend à montrer que non seulement le politique peut courir le risque de se montrer audacieux, mais qu’il pourrait s’en trouver récompensé, depuis l’élu local jusqu’au sommet de l’Etat.

Que fera Emmanuel Macron des propositions d’une Convention citoyenne qu’il a suscitée et qui vont largement à l’encontre de la politique qu’il a menée jusqu’ici ?

Dans l’immédiat, une grande partie de la France attend de savoir ce que fera Emmanuel Macron des propositions d’une Convention citoyenne qu’il a suscitée – et qui vont largement à l’encontre de la politique qu’il a menée jusqu’ici. Plus que dans ses déclarations (aux envoyés de la Convention citoyenne reçus le 29 juin à l’Elysée ou dans le discours attendu en juillet sur la sortie de crise), plus que dans sa décision d’organiser ou non un référendum demandé par la Convention sur le crime d’écocide, la réponse de l’exécutif se lira dans ses orientations sur les prochaines décisions pratiques, dont les plans de relance de l’économie et le projet de loi de finance pour 2021. La montagne accouchera-t-elle (encore) d’une souris ?

1/ Se déplacer

Principales propositions de la convention citoyenne pour le climat

2/ Consommer

Principales propositions de la convention citoyenne pour le climat

3/ Se loger

Principales propositions de la convention citoyenne pour le climat

5/ Se nourrir

Principales propositions de la convention citoyenne pour le climat

6/ Constitution

Principales propositions de la convention citoyenne pour le climat

  • 1. Dont l’auteur de cet article.
  • 2. Une cinquantaine, se déclinant, outre de nombreuses recommandations, en près de 80 mesures ayant une traduction concrète sur le plan législatif ou réglementaire.
  • 3. Ce qui en fait une mine d’informations !

https://www.alternatives-economiques.fr/climat-bravo-a-convention-citoyenne/00093109

Climat,Santé mieux prévenir, mieux guérir

Le Haut Conseil pour le climat, un organisme indépendant installé en novembre 2018 par Emmanuel Macron pour évaluer la politique climatique de la France et donner des avis, a publié ce mardi 21 avril un rapport spécial intitulé “Climat, Santé mieux prévenir, mieux guérir”. Il formule 18 recommandations pour tirer les leçons de la crise sanitaire Covid-19 et faire en sorte que la lutte contre le changement climatique soit au cœur du plan de relance économique.

Ce document d’une vingtaine de pages part du postulat que la crise Covid-19 et la crise climatique, toutes deux des “menaces majeures pour l’ensemble de l’humanité”, présentent de grandes similarités et sont liées. “La réponse du gouvernement à la crise sanitaire du Covid-19 doit soutenir la transition bas-carbone juste pour renforcer notre résilience aux risques sanitaires et climatiques”, résument les experts.

Premier point commun : la plupart des causes structurelles de la pandémie sont aussi à l’origine du changement climatique. Pour les auteurs du rapport, la crise du Covid-19 est en effet en partie le fruit des bouleversements écologiques, sociaux et économiques de ces dernières 40 années : la mondialisation des échanges, y compris le commerce de la faune sauvage, l’éparpillement planétaire des chaines de valeur, la délocalisation, l’intensification des mobilités, la réduction de l’intervention de l’État ou encore le recul de l’État providence. Ces mutations ont produit de nouvelles vulnérabilités dont “certaines ont favorisé le passage du virus à l’homme. D’autres ont favorisé la diffusion plus rapide de l’épidémie à l’échelle mondiale”. 

Il faut améliorer notre résilience face aux crises

Autre point de comparaison entre les crises Covid-19 et climatique : elles révèlent les vulnérabilités des sociétés, y compris des plus développées, et leur manque de préparation et de prévention. “Cette catastrophe Covid-19 rappelle de façon brutale nos faiblesses et le peu d’attention que nous portons aux signaux d’alerte”, estime Corinne Le Quéré, la présidente du Haut Conseil pour le climat.

Cette impréparation reflète l’incapacité à imaginer l’ampleur de la menace et à la prendre au sérieux.

Ces dernières semaines ont également montré à quel point certains Français, du fait de leur âge ou de leur situation sociale, étaient beaucoup plus vulnérables aux conséquences de l’épidémie, notamment au confinement. Or, note le rapport, “les inégalités sont un facteur aggravant des chocs externes, elles sont source de tensions et risquent aussi de réduire l’acceptabilité de certaines mesures”. Les treize experts du HCC appellent le gouvernement à en tirer des conséquences alors que la France se dirige vers un régime de chocs climatiques plusieurs fois par an.  

La sortie de crise et la relance doivent intégrer l’urgence climatique 

D’après une première estimation, les émissions de gaz à effet de serre de la France sont en baisse de 30 % pendant les semaines de confinement. La diminution sur l’année 2020 pourrait être comprise entre 5 et 15%. Du jamais vu. Cette baisse radicale est en grande partie liée à la quasi-paralysie du trafic routier. 

Gaz à effet de serre / Haut conseil pour le climat

Mais d’après le rapport, elle n’est ni “durable, ni souhaitable, car elle n’est pas le résultat d’un changement structurel organisé”.

Après le déconfinement, les émissions de CO2 vont repartir à la hausse. Le Haut Conseil pour leclimat plaide pour un plan de relance économique vert. Il recommande notamment de conditionner l’octroi des aides budgétaires et fiscales au secteur privé à des engagements bas-carbone : “Si l’on subventionne le secteur automobile pour redémarrer sans conditionnalité de transformer en voitures bas carbone, électriques ou autre, on va retourner exactement au point de départ”, prévient Corinne le Quéré. Même chose pour l’aérien, “il faut obtenir un plan précis de neutralité  carbone et un débdébat public sur l’avenir du secteur aérien.”  

Autre recommandation importante : il faut profiter du prix historiquement bas du pétrole pour réduire les subventions aux énergies fossiles(leur combustion est la principale source d’émissions de CO2 dans le monde) car cette mesure sera plus indolore en ce moment, explique Corine le Quéré : “C’est le moment d’enlever les exonérations fiscales, comme le remboursement de la taxe de carburant au transport routier ou les exonérations au niveau aérien, parce que justement le prix est très faible. Ça permet de faire passer des mesures nécessaires à un moment où elles ont le moins d’impact“. 

En l’absence d’un plan de relance vert, ce sera le même scénario qu’après la crise financière de 2008 : la reprise s’était accompagnée d’un rebond spectaculaire des émissions de CO2 dans le monde.

https://drive.google.com/file/d/1WqNl2C8W29vZ7iDfI2iWaqUJuiN3kMBA/view

#Covid19 LE MONDE DU TRAVAIL ET LES ENTREPRISES DANS LA TOURMENTE

#VULNÉRABILITÉ ET #PRÉCARITÉ DANS LES CHAÎNES DE VALEUR MONDIALES

Les mesures de confinement ont eu, en l’espace de quelques semaines, un impact direct sur l’activité économique. En Chine, les investissements, exportations et importations ont chuté de 24,5%, 15,9% et 2,4% respectivement. Aux États-Unis, plus de 3 millions de personnes se sont déclarées au chômage entre le 19 et le 25 mars 2020, et ces chiffres ont continué d’exploser, avec près de 7 millions de personnes pointant au chômage entre le 26 mars et le 1er avril. En Europe, des millions de personnes sont au chômage partiel, et des centaines de milliers se sont déclarées sans emploi. En Afrique, une fuite massive des capitaux est en cours, et l’effondrement des cours des matières premières fragilise non seulement les budgets publics, mais aussi des millions de paysans et petites entreprises dont les sources de revenus sont menacées. En Asie, la rupture des chaînes d’approvisionnement et les mesures de confinement ont mis à l’arrêt des dizaines de milliers d’usines, jetant des millions de familles dans la précarité.

Le 18 mars 2020, l’Organisation internationale du travail a estimé entre 5 et 25 millions le nombre de personnes qui pourraient perdre leur emploi ; entre 9 et 35 millions le nombre de personnes qui devraient rejoindre la catégorie de travailleurs pauvres. Face à des dynamiques de marché imprévisibles, ces estimations ont évolué à une vitesse fulgurante. Le 7 avril 2020, l’Organisation international du travail a évoqué « une crise d’une ampleur et d’une gravité inédite », avec plus d’un milliard de travailleur.euse.s risquant de perdre leur emploi et/ou de subir des pertes sèches de salaire dans les prochaines semaines…

https://ccfd-terresolidaire.org/IMG/pdf/covid19_devoirdevigilance.pdf

LE DEVOIR DE VIGILANCE COMME BOUSSOLE

Plus que jamais, la nécessité du respect du devoir de vigilance des entreprises et des acteurs publics prend toute sa pertinence dans cette crise sans précédent :

z La loi sur le devoir de vigilance doit servir de boussole pour les politiques publiques et les pratiques industrielles et commerciales des entreprises.

z Le respect des droits humains et la protection de l’environnement doivent primer sur les droits accordés aux investisseurs.

z Les projets de relance des prochains mois ne doivent pas sacrifier les droits humains et l’environnement sur l’autel de la croissance.

z Cette relance doit mettre en œuvre une refonte de notre système économique sur des bases démocratiques. La crise du COVID-19 témoigne de la nécessité d’inventer de nouvelles politiques publiques, industrielles et commerciales, afin de créer des sociétés plus résilientes aux chocs sanitaires, économiques, politiques, climatiques à venir (souveraineté alimentaire, transition énergétique, protection sociale et services publics).

z Nombre d’entreprises ont endossé leur responsabilité pour répondre à l’urgence sanitaire en Europe, aux USA. Cette reconnaissance d’une responsabilité politique des entreprises vis-à-vis du bien commun, au-delà des dynamiques marchandes, doit s’étendre dans un cadre de solidarité internationale, pour répondre à cette crise sanitaire, mais aussi à la montée des inégalités, à la destruction des services publics, au dérèglement climatique, à la perte de biodiversité.

les-taties-flingueuses-episode-10-coronavirus-le-monde-d-apres-sera-t-il-plus-vertueux-que-le-monde-d-avant

 

#Covid19 #LesTatiesFlingueuses #Confinées  #Écoutez un épisode doublement spécial. Pour la 1ère fois, elles donnent (enfin) leurs noms ! Un évènement à marquer d’une pierre bien évidemment verte. Et en raison du confinément, cet épisode a été enregistré en visioconférence, chacune chez soi. 

La pandémie internationale Covid19 est au centre de cet épisode. Nos expertes s’interrogent sur l’après. Le confinement a fait  réfléchir et suscité de nombreuses propositions pour sortir de cette crise #sanitaire par le haut. Plus de #solidarité, un changement profond de nos #modesdevie pour lutter plus efficacement contre le #changementclimatique. Mais cette crise a d’abord exacerbé les #inégalitésociales et #environnementales. Avant de penser aux générations futures, les générations présentes sont enc1ère ligne. La #pollutionatmosphérique tue  7 à 8 millions de morts dans le monde/an, 48 000 en France, soit plus que le Covid-19, mais l’urgence de traiter ce problème semble  secondaire. Impératifs #économiques, respect des #libertésindividuelles, gestion des #pandémies à venir., lutte contre les #inégalitéssociales qui se creusent.. Le monde de demain s’annonce #complexe,

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Fanny Bénard Sylvie Bénard Danielle Nocher

Emmanuel de Miscault Benjamin Mathieu

https://podcast.ausha.co/taties-flingueuses/les-taties-flingueuses-episode-10-coronavirus-le-monde-d-apres-sera-t-il-plus-vertueux-que-le-monde-d-avant

 

GRAND ENTRETIEN. Valérie Masson-Delmotte, climatologue, dessine l’après-coronavirus : “Il va falloir du courage politique pour éviter les vieilles ficelles”

Covid 19

Avant Pendant Après

Cela fait partie des points d’intersection qui interrogent sur notre #modededéveloppement, qui pousse à exercer une #pression croissante de destruction d’#écosystèmes, pas uniquement chez nous mais aussi à distance, via les importations.

#ValérieMassonDelmotte

à #Franceinfo

Par ailleurs, le rapport rendu sur l’#océan et les glaces dans un climat qui change mentionnait certains aspects liés à la santé, par rapport aux zones côtières, notamment la sécurité de l’approvisionnement en eau. Enfin, le rapport spécial rendu en 2019 sur le #changementclimatique et l’utilisation des #terres soulignait que la pression que nous exerçons sur la #destruction des #écosystèmes était à l’origine d’épisodes de #zoonoses – des maladies présentes dans des animaux – de plus en plus fréquemment transférées aux sociétés humaines.

… Cela a d’ailleurs conduit une partie de la communauté scientifique, à l’interface #santéenvironnement, à explorer de nouvelles approches. Par exemple, la notion de #santéplanétaire, sur le fait que la #santéhumaine va aussi dépendre de la santé des écosystèmes et de l’état du climat, ou bien l’angle  #onehealth , qui fait le lien entre la santé humaine et la santé animale, y compris des animaux d’élevage, et la santé des écosystèmes.

Valérie Masson-Delmotte

#Biodiversité

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/grand-entretien-valerie-masson-delmotte-climatologue-dessine-l-apres-coronavirus-il-va-falloir-du-courage-politique-pour-eviter-les-vieilles-ficelles_3917315.html

 

Envoyé de mon iPhone

The #UnitedNationsGlobalCompact highlights the direct links between #biodiversity, #climate and #sanitarycrisis

https://www.unglobalcompact.org/take-action/20th-anniversary-campaign/uniting-business-to-tackle-covid-19

such as #covid19. We have here some of our key drivers for the recovery

A coordinated international plan involving the business sector will be critical in efforts to support people and companies affected, limit further disruption to the economy and facilitate business continuity for a swift recovery.

Global Compact France 

United Nations Global Compact

https://lnkd.in/dXKp_eJ

Cynthia Fleury : “Après la crise du coronavirus, il faudra combattre ceux qui vous diront qu’il faudra continuer comme avant

Cynthia Fleury : “Après la crise du coronavirus, il faudra combattre ceux qui vous diront qu’il faudra continuer comme avant”

Cynthia Fleury : “Après la crise du coronavirus, il faudra combattre ceux qui vous diront qu’il faudra continuer comme avant”

 

Qu’est-ce que cette crise sanitaire nous dit du monde dans lequel nous vivons ? Quel sera son impact sur nos modes de vie ? La période que nous traversons serait propice à une réinvention de nos sociétés. C’est en tout cas ce que nous disent les philosophes Isabelle Stengers et Cynthia Fleury.” Faire monter au pouvoir une force d’action citoyenne et durable “

La grande crainte d’aujourd’hui c’est l’enseignement que l’on va tirer de cette crise, le retour d’expérience, selon Cynthia Fleury. ” Comment va-t-on utiliser les leviers nationaux et internationaux pour gérer les prochaines crises. ? ” Le seul pari viable pour réinventer le monde de demain, nous dit-elle, c’est de créer du nouveau plus juste pour que demain soit simplement plus vivable. Cela implique de mettre en place de nouvelles manières de travailler, d’enseigner, de protéger la santé et la recherche. ” En ce moment, il y a un levier pour enfin créer et aimer cette identité européenne forte, un levier pour aimer à nouveau la démocratie. On est en train de redécouvrir que les comportements collectifs nous protègent des vulnérabilités individuelles. “

Nous sommes donc à un moment philosophique charnière pour l’avenir du monde tel qu’on le connait. ” Il s’agit véritablement de redéfinir le sens que l’on veut donner à notre manière de vivre ensemble sur cette terre. Il va falloir faire monter au pouvoir une force d’action citoyenne et durable. Mais nos dirigeants ont une matrice intellectuelle qui n’est pas celle-ci. Et on va aussi devoir combattre ceux qui vont nous raconter demain qu’il va falloir continuer à faire comme avant. “

 

Face à une crise bien plus forte que celle de 2008

Cynthia Fleury déplore le manque de prise de responsabilités à la suite de la crise de 2008. Selon elle, nous avons refusé consciemment ou inconsciemment de penser un autre ordre de régulation de la mondialisation. Nous avons simplement validé la toute-puissance techniciste et économique en continuant le ” business as usual “. ” On fait tout à coup face à une faille dans le système qui peut provoquer une récession bien plus forte que celle de 2008 et encore plus importante que celle du crack de 1929 “

On a souvent dit après la crise de 2008 que les choses ne seraient plus jamais comme avant et on a aussi vu que tout est redevenu la même chose 

Pour Isabelle Stengers, nous sommes tous vulnérables, nous le savions. Mais on comptait sur toute une infrastructure pour nous protéger. Or, on se rend compte que tout ce sur quoi nous avions compté est également fort vulnérable, comme c’était déjà le cas en 2008. ” Il va falloir prendre des responsabilités et se réapproprier le pouvoir de penser l’avenir. Mais on a souvent dit après la crise de 2008 que les choses ne seraient plus jamais comme avant et on a aussi vu que tout est redevenu la même chose. “

 

Faire sens en commun

Isabelle Stengers nous situe dans un moment où on se sent à la fois formidablement connecté aux autres (car les virus profitent de toutes les connexions) et un moment où on se sent terriblement isolé. Isolé au sens où nous ne savons pas si nous pouvons nous fier aux autorités et à ce qu’elles disent. Pour elle, ” Quand on a dit confinement on parlait d’une quinzaine de jours mais on ne savait pas combien de temps ça allait durer. On nous traite comme des gens qu’il faut doucement habituer à la dureté de la situation. ” En cela, la philosophe belge craint de revoir surgir les vieux démons qui ont suivi la crise de 2008.

Si elle reconnait l’apparition d’un sens en commun en restant chez nous et en applaudissant tous les soirs à 20h, ce sens en commun reste partiel et insuffisant pour générer de nouvelles sdynamiques. Gare aussi à la déception si l’on faisait passer tous nos espoirs de faire sens en commun à travers cette nouvelle crise car : ” Après 2008 ça a été l’austérité pour tout le monde. Toutes les vieilles logiques, les gens qui ont raisonné et donné le marché des masques de protection à la Chine car c’était bien moins cher, tous ces gens sont restés et resteront probablement au pouvoir. Tout a été fait pour que nous soyons dans une liberté qui s’appelle en fin de compte dépendance. Seuls les activistes se sont donnés les moyens collectifs de ne pas oublier ce qu’il s’était passé. “

Pour la philosophe belge c’est une question de lutte, il s’agit de refuser de trouver normal ce qu’on nous présente comme normal. ” Je suis devenue politique car je ne peux pas accepter que ceux qui nous gouvernent mentent aussi effrontément et impunément. Il faut faire cesser cette situation d’impunité. Il faut que cela devienne une culture de ” pas d’impunité pour ceux qui font passer des situations cruelles et anormales pour ce qu’il faut bien accepter. Plus de il faut bien. C’est quelque chose qui ne peut se faire que collectivement. “

 

Isabelle Stengers est une philosophe belge, auteure de plusieurs livres, comme par exemple : ” Au temps des catastrophes. Résister à la barbarie qui vient. ” Et plus récemment ” Réactiver les sens commun. Lecture de Whitehead en temps de débâcle ” (La Découverte)

Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, professeure titulaire de la chaire ” Humanités et santé ” au conservatoire national des arts et métiers à Paris et titulaire de la ” chaire de philosophie à l’hôpital ” au Groupe hospitalier universitaire Paris Psychiatrie et neurosciences. ” Le soin est un humanisme ” : c’est le titre de son dernier essai (Gallimard)