La loi sur le devoir de vigilance des multinationales

L’Assemblée nationale a définitivement adopté la loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre après 4 ans de parcours législatif. Une avancée historique.
Ce texte marque une avancée pour le respect des droits humains par les multinationales. Il est temps désormais que les pays européens et la communauté internationale s’inspirent de cette disposition et développent des législations qui vont dans le même sens. Il y a cinq ans, le candidat Hollande déclarait vouloir « que soient traduits dans la loi les principes de responsabilité des maisons-mères vis-à-vis des agissements de leurs filiales à l’étranger lorsqu’ils provoquent des dommages environnementaux et sanitaires ». Cette loi sera donc finalement l’une des dernières lois adoptée sous son quinquennat.
LES VICTIMES POURRONT PORTER PLAINTE
Ce texte exige des grandes entreprises qu’elles publient et mettent en œuvre un plan de vigilance devant indiquer les mesures établies par l’entreprise pour identifier et prévenir la réalisation de risques d’atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales, y compris chez ses sous-traitants et fournisseurs.
La responsabilité civile des entreprises pourrait ainsi être engagée par des victimes ou des associations devant un juge français en cas de défaut de plan ou de manquement à sa mise œuvre effective. C’est là un véritable accès des victimes à la justice.

https://www.amnesty.fr/responsabilite-des-entreprises/actualites/la-loi-sur-le-devoir-de-vigilance-des-multinationales

https://www.legifrance.gouv.fr/affichLoiPreparation.do;jsessionid=3594FD1CA3FFBC38037C6B1C4620ED44.tpdila19v_3?idDocument=JORFDOLE000030421923&type=general&typeLoi=prop&legislature=14

5 secteurs impactés en premier par l’automatisation du travail

 

D’ici 2055, la moitié des activités actuellement réalisées par des hommes seront automatisées, selon les prévisions de McKinsey. Une réalité qui amène de profonds bouleversements sociétaux, dont Bill Gates s’est récemment inquiété en validant l’idée d’une taxe sur ces robots.
La crainte de voir son emploi remplacé par un robot existe en effet. Aux Etats-Unis, moins de 5% des emplois peuvent en réalité être totalement automatisés, selon l’étude «A Future That Works : Automation, Employment, And Productivity» réalisée par le McKinsey Global Institute et publiée en janvier 2017. Avec près de 60% des emplois qui pourront, à terme, être automatisés à hauteur de 30%, les auteurs de l’étude s’attendent plutôt à une mutation de ces métiers, qu’à leur disparition pure et simple.

En tête des missions susceptibles d’être automatisées rapidement, on retrouve les activités physiques, qui ont lieu dans un environnement de travail très structuré et prévisible, ainsi que celles liées à la collecte et à l’analyse de données. Au total, ces missions représentent 51% du temps de travail aux Etats-Unis, et équivaut à 2 700 000 000 milliards de dollars de salaires cumulés.
D’ici 2055, la moitié des activités actuellement réalisées par des hommes seront automatisées, selon les prévisions de McKinsey. Une réalité qui amène de profonds bouleversements sociétaux, dont Bill Gates s’est récemment inquiété en validant l’idée d’une taxe sur ces robots.
La crainte de voir son emploi remplacé par un robot existe en effet. Aux Etats-Unis, moins de 5% des emplois peuvent en réalité être totalement automatisés, selon l’étude «A Future That Works : Automation, Employment, And Productivity» réalisée par le McKinsey Global Institute et publiée en janvier 2017. Avec près de 60% des emplois qui pourront, à terme, être automatisés à hauteur de 30%, les auteurs de l’étude s’attendent plutôt à une mutation de ces métiers, qu’à leur disparition pure et simple.

En tête des missions susceptibles d’être automatisées rapidement, on retrouve les activités physiques, qui ont lieu dans un environnement de travail très structuré et prévisible, ainsi que celles liées à la collecte et à l’analyse de données. Au total, ces missions représentent 51% du temps de travail aux Etats-Unis, et équivaut à 2 700 000 000 milliards de dollars de salaires cumulés.
Le Top 5 des secteurs
Plus précisément, c’est le secteur de l’hébergement et de la restauration qui présente le plus fort potentiel d’automatisation dans les années à venir, à 73%. Sont plus particulièrement visées l’ensemble des tâches prévisibles, et physiques associées à ces métiers.
Le secteur industriel, avec un potentiel d’automatisation estimé à 60%, arrive à la seconde place. Là encore, ce sont les activités prévisibles, ainsi que celles liées à de la collecte de données qui sont ciblées en priorité.
L’agriculture présente quant à elle un potentiel d’automatisation de 58%. Avec la grande majorité des tâches correspondant à des activités physiques, mais non prévisibles, on peut imaginer que des robots «apprenants», de type machine learning, pourraient intéresser les professionnels.
Le secteur du transport et de la logistique suit, avec un potentiel d’automatisation de 57%. Comme dans l’industrie, ce sont les tâches prévisibles et de collecte de données qui peuvent être automatisées en priorité.
Enfin, le commerce de détail affiche un potentiel d’automatisation de 53%, essentiellement en raison du temps passé à analyser des données collectées. On notera que les missions d’interface clients, très importantes dans ce domaine, ne peuvent quant à elles pas être automatisées selon les experts.

http://www.mckinsey.com/global-themes/digital-disruption/harnessing-automation-for-a-future-that-works

Numérique dans les PME : les acteurs en appellent à un plan d’urgence

Le Conseil national du numérique (CNNum) cible dans un rapport commandé par le gouvernement une série de mesures prioritaires

Faible usage de sites Web, d’outils numériques internes, d’e-export… Les PME ont pris du retard sur tous les tableaux.

Pourquoi ne pas appliquer le succès de la French Tech, qui a porté les start-up françaises en orbite, dans les PME ? Tirant la sonnette d’alarme, au regard de l’énorme retard pris par les quelque 3 millions de petites et moyennes entreprises françaises en matière de transformation digitale, c’est ce que plaide un rapport conduit par le Conseil national du numérique (CNNum).

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/0211781271292-numerique-dans-les-pme-les-acteurs-en-appellent-a-un-plan-durgence-2064360.php#KEr4rw3vD3BR8FWg.99

33 grandes entreprises françaises membres de l’Afep dévoilent 100 engagements en faveur de l’économie circulaire

 

L’Afep a mobilisé 33 entreprises sur ses 119 adhérents en faveur de l’économie circulaire : Air France, Arkema, Bouygues, Carrefour, Crédit agricole, Danone, Eiffage, Elis, Engie, Fnac, Ingenico, Kingfisher, Lafarge Holcim, Legrand, L’Oréal, Michelin, Nexity, Orange, Pernod Ricard, PSA, Renault, Saint-Gobain, Schneider Electric, Seb, Sequana, Société générale, Solvay, Suez, Solvay, Unibail Rodamco, Vallourec, Valeo et Veolia.
18 ENGAGEMENTS RELATIFS AU RECYCLAGE, 7 SUR L’ALLONGEMENT DE DURÉE DE VIE
Celles-ci ont pris 100 engagements (3 en moyenne par entreprise), dont 18 portent sur le recyclage, 15 sont des actions multiacteurs, 14 portent sur l’approvisionnement durable, 14 sur l’écoconception, 11 sur l’écologie industrielle, 7 sur l’économie de fonctionnalité, et 7 sur l’allongement de durée de vie. La durée moyenne d’un engagement est de 6 ans, la durée minimale d’1 an, la durée maximale de 35 ans.
Parmi les actions développées dans le rapport :
* l’organisation d’une filière complète de recyclage du verre acrylique dans des composites thermoplastiques recyclables par Arkema,
* l’écoconception des cartes bancaires avec la mise en place d’une filière de recyclage pour le Crédit agricole,
* la réorganisation de la fonction achats en “cycles” autour des matières premières stratégiques pour Danone,
* le développement de 1 000 produits répondant aux enjeux de l’économie circulaire à l’horizon 2020 pour Kingfisher (propriétaire de Castorama),
* la réduction de la génération de déchets de 60 % en gramme par produit fini d’ici 2020 pour L’Oréal,
* le rallongement de la durée de vie des pneus pour Michelin,
* 100 % d’emballage recyclable en 2020 pour Pernod Ricard,
* 30 % de matériaux verts (recyclés, naturels ou biosourcés) dans le reste du monde à l’horizon 2025 pour PSA, qui a déjà atteint cet objectif pour l’Europe
* l’accroissement de 200 M€ à 250 M€ du chiffre d’affaires de Renault lié à l’économie circulaire,
* l’écoconception de 100 % des offres de Schneider Electric,
* l’augmentation de la durée d’usage des produits de Seb,
* l’atteinte de plus de 3,8 Md€ de chiffre d’affaires lié à l’économie circulaire pour Veolia,
* etc.
PAS ASSEZ DE PRÉVENTION ET DE CHANGEMENT DE MODÈLE D’AFFAIRES
Convoqué comme “grand témoin”, le président de l’Ademe Bruno Lechevin se félicite de l’initiative de l’Afep tout en jugeant que “la mobilisation des entreprises mérite clairement d’être renforcée” sur trois points : la prévention des déchets présentée comme un “sujet essentiel” (quatre engagements seulement) ; le changement de modèle d’affaires sortant du principe de ventes des biens pour aller vers la vente d’un usage (deux engagements) ; et la gestion des ressources (un engagement).
L’établissement public “considère que la maturité des questions d’amélioration de la gestion efficace des matières nécessite d’être affirmée à l’image de celle concernant l’énergie, et nécessite le développement de compétences dans les entreprises”. Elle recommande aux entreprises de “s’appuyer encore davantage sur des objectifs concrets chiffrés (pour l’instant, seul un tiers des engagements s’appuie sur de tels objectifs)” afin de “renforcer leur crédibilité”.
L’Afep a déjà mené divers travaux ces derniers mois pour mettre en avant le sujet de l’économie circulaire, en portant une initiative lors de la COP 22 de Marrakech en novembre dernier (lire sur AEF) et en participant à l’élaboration d’un rapport de l’institut Montaigne

Via AEF Claire Avignon http://www.afep.com/uploads/medias/documents/AFEP_100_Engagements_économie_circulaire_33%20entreprises_1_2_2017.pdf