GRAND ENTRETIEN. Valérie Masson-Delmotte, climatologue, dessine l’après-coronavirus : “Il va falloir du courage politique pour éviter les vieilles ficelles”

Covid 19

Avant Pendant Après

Cela fait partie des points d’intersection qui interrogent sur notre #modededéveloppement, qui pousse à exercer une #pression croissante de destruction d’#écosystèmes, pas uniquement chez nous mais aussi à distance, via les importations.

#ValérieMassonDelmotte

à #Franceinfo

Par ailleurs, le rapport rendu sur l’#océan et les glaces dans un climat qui change mentionnait certains aspects liés à la santé, par rapport aux zones côtières, notamment la sécurité de l’approvisionnement en eau. Enfin, le rapport spécial rendu en 2019 sur le #changementclimatique et l’utilisation des #terres soulignait que la pression que nous exerçons sur la #destruction des #écosystèmes était à l’origine d’épisodes de #zoonoses – des maladies présentes dans des animaux – de plus en plus fréquemment transférées aux sociétés humaines.

… Cela a d’ailleurs conduit une partie de la communauté scientifique, à l’interface #santéenvironnement, à explorer de nouvelles approches. Par exemple, la notion de #santéplanétaire, sur le fait que la #santéhumaine va aussi dépendre de la santé des écosystèmes et de l’état du climat, ou bien l’angle  #onehealth , qui fait le lien entre la santé humaine et la santé animale, y compris des animaux d’élevage, et la santé des écosystèmes.

Valérie Masson-Delmotte

#Biodiversité

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/grand-entretien-valerie-masson-delmotte-climatologue-dessine-l-apres-coronavirus-il-va-falloir-du-courage-politique-pour-eviter-les-vieilles-ficelles_3917315.html

 

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Covid-19 et biodiversité : vers une nouvelle forme de cohabitation entre les humains et l’ensemble des vivants non-humains

 

Covid-19 et biodiversité : vers une nouvelle forme de cohabitation entre les humains et l’ensemble des vivants non-humains

En quelques semaines, notre vie a changé. L’économie mondiale a connu un coup de frein sans précédent, des milliards d’êtres humains sont confinés chez eux et des dizaines de milliers sont déjà décédés du fait de la pandémie Covid-19 associée au coronavirus SARS-CoV-2 qui, à la vitesse des transports aériens, a gagné l’ensemble de la planète, en profitant de la multitude de ses hôtes, nous les humains. Nul ne sait quand cette crise sanitaire s’achèvera et nul ne peut prévoir ses conséquences démographiques, sociales, économiques et environnementales à court et long termes, même si on sait déjà qu’elles seront sans doute considérables. Il convient bien évidemment de résoudre en priorité le problème sanitaire immédiat pour éviter, limiter et atténuer les drames humains qui en découlent. Mais il faut aussi se pencher sur les facteurs à l’origine de cette situation dramatique pour tenter d’éviter qu’elle ne se reproduise et pour l’inscrire dans une approche systémique de nos relations entre humains et avec l’ensemble des vivants non humains.

 

Téléchargez la publication dans les ressources téléchargeables ci-dessous.

https://www.fondationbiodiversite.fr/covid-19-et-biodiversite-vers-une-nouvelle-forme-de-cohabitation-entre-les-humains-et-lensemble-des-vivants-non-humains/

FACE À LA CRISE DU COVID-19, LES STRATÉGIES DES ENTREPRISES LES PLUS RESPONSABLES ET DURABLES SONT PAYANTES

Longtemps considérée comme un simple bonus, la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) fait une fois de plus la preuve de son utilité en cette période de crise. Quelques semaines avant l’explosion de la pandémie, Bloomberg mettait en avant la superformance des fonds ESG, qui regroupent les valeurs les plus durables parmi l’indice S&P500 qui couvre 80% de la capitalisation boursière américaine. Depuis la mise en quarantaine de l’économie mondiale, cette bonne tenue se confirme.

Bien sûr, toutes les entreprises cotées subissent le choc économique et financier général. Mais celles ayant mis en place des politiques RSE fortes résistent mieux. Dans sa dernière analyse publiée le 25 mars, Bank of America Merrill Lynch constate ainsi que les entreprises les plus “sociales” surperforment de 5 à 10 points en Bourse par rapport aux indices de référence. C’est le cas aux États-Unis mais aussi en Europe ou en Asie.

https://www-novethic-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.novethic.fr/amp/actualite/entreprise-responsable/isr-rse/face-a-la-crise-du-covid-19-les-strategies-durables-des-entreprises-sont-payantes-148420.html

The #UnitedNationsGlobalCompact highlights the direct links between #biodiversity, #climate and #sanitarycrisis

https://www.unglobalcompact.org/take-action/20th-anniversary-campaign/uniting-business-to-tackle-covid-19

such as #covid19. We have here some of our key drivers for the recovery

A coordinated international plan involving the business sector will be critical in efforts to support people and companies affected, limit further disruption to the economy and facilitate business continuity for a swift recovery.

Global Compact France 

United Nations Global Compact

https://lnkd.in/dXKp_eJ

jacob-avocats-j-appelle-a-la-prudence-concernant-l-application-de-visio-zoom

Dans le contexte de crise sanitaire du Covid-19 que traverse le monde entier et le confinement qui en résulte, les entreprises contraintes au télétravail privilégient les réunions en ligne avec leurs employés et leurs clients. Tribune.

Dans le contexte de crise sanitaire du Covid-19 que traverse le monde entier et le confinement qui en résulte, les entreprises contraintes au télétravail privilégient les réunions en ligne avec leurs employés et leurs clients. Tribune.

L’application de visio Zoom, permet notamment aux entreprises d’organiser des visioconférences d’affaires, des réunions avec les collaborateurs ainsi que des webinaires en ligne.

Zoom repose donc sur un modèle d’affaires « freemium » se traduisant comme un service gratuit, en libre accès et destiné à attirer un grand nombre d’utilisateurs : l’application Zoom permet de faire des visioconférences en offrant 40 minutes gratuites pour des groupes allant jusqu’à 100 personnes et permet d’organiser des réunions illimitées.

Depuis le début du confinement, Zoom est montée en puissance et est désormais, devant l’un de ses concurrents Microsoft Teams, l’application la plus téléchargée au monde sur un système d’exploitation mobile d’Apple (iOS) mais également sur Android (Google).

Cette application a donc été prisée par une multitude d’entreprises, notamment en raison de ses nombreux avantages : pas de création de compte, simple d’utilisation, et présence de quelques fonctions amusantes comme la possibilité de changer le fond derrière soi.

Zoom est montée en puissance et est désormais, devant l’un de ses concurrents Microsoft Teams, l’application la plus téléchargée au monde

Face à cette popularité, l’application a fait l’objet de nombreuses inquiétudes et réactions en ce qui concerne la collecte, de la gestion des données personnelles, et notamment au respect de la vie privée de ses utilisateurs.

En effet, le 23 mars dernier, un magazine canadien révélait que la version iOS de l’application Zoom partageait et envoyait certaines données privées au réseau social Facebook même si l’utilisateur ne disposait pas d’un compte Facebook, et ce, sans prévenir ses utilisateurs. Cette pratique n’était pas indiquée dans sa politique de confidentialité.

L’application iOS de Zoom notifiait Facebook dès que l’utilisateur ouvrait l’application, et transmettait des données de ses utilisateurs à savoir le fuseau horaire où ils se trouvaient, le nom de l’opérateur téléphonique, la version du système d’exploitation, la langue de l’appareil, la taille de l’écran, l’espace disque. Cela permettait de créer un identifiant de publicité afin de permettre aux annonceurs publicitaires de mieux cibler les utilisateurs de Zoom.

Le 23 mars dernier, un magazine canadien révélait que la version iOS de l’application Zoom partageait et envoyait certaines données privées au réseau social Facebook

Dans le cadre actuel où le télétravail explose, et par conséquent où les entreprises utilisent de plus en plus les applications de visioconférence, la plateforme a réagi immédiatement à cette révélation de transfert de données personnelles à Facebook.

A noter que l’application Zoom avait eu des problèmes de confidentialité similaires en juillet 2019, une faille ayant révélé que l’application laissait allumée la webcam d’un Mac sans aucune autorisation.

Le 27 mars 2020, Zoom a publié une mise à jour de la version iOS de son application ayant pour objectif d’éviter tout transfert de données vers Facebook.

Zoom avait déclaré que cela était dû au fait que l’application s’appuyait sur le kit de développement Facebook. Pour être plus précis, la fonctionnalité « Login with Facebook » était implémentée via le kit de développement du réseau social afin d’offrir un moyen alternatif pratique d’accéder à l’application. Cependant, cette fonctionnalité collectait des données utilisateurs.

Le 27 mars 2020, Zoom a publié une mise à jour de la version iOS de son application ayant pour objectif d’éviter tout transfert de données vers Facebook

Zoom a donc confirmé que le Software Development Kit (« SDK ») de Facebook, un outil qui collectait et envoyait des données utilisateurs a bien été supprimé de l’application.

Immédiatement, la plateforme a re-configuré la fonctionnalité de sorte que les utilisateurs puissent toujours se connecter au réseau social via leur navigateur. Elle affirme que les utilisateurs peuvent désormais mettre à jour l’application sans craindre que leurs données soient à nouveau envoyées à Facebook. Sa sensibilité au RGPD est toutefois à souligner, ayant par ailleurs nommé un Data Protection Officer pour protéger la vie privée de ses utilisateurs.

La question du chiffrement de bout en bout des conversions demeure toutefois, et appelle donc à la prudence des échanges…

Si l’attention se porte sur ZOOM, les autres applications ne sont pas épargnées par les critiques portant sur la protection des données personnelles. Ainsi, House Party indique, dans sa Politique de protection des données, que le responsable de traitement est libre d’utiliser le contenu des communications transmises par l’utilisateur. De surcroît, les données peuvent être transférées à des tiers, ce qui peut sembler logique au regard de la nécessité de faire appel à des sous-traitants ; cependant, la Politique mentionne des « partenaires commerciaux ». L’interprétation est donc large !

La question du chiffrement de bout en bout des conversions demeure toutefois, et j’appelle donc à la prudence des échanges…

Enfin, il ne faut pas oublier que de nombreuses sociétés proposant ces services sont de droit américain : ainsi, les autorités américaines, notamment en vertu du Cloud Act, disposent d’un accès aux données, même si les serveurs sont localisés en-dehors du territoire américain.

Julie Jacob, avocate spécialisée IP/IT, fondatrice du cabinet Jacob Avocats

http://www.magazine-decideurs.com/news/j-jacob-jacob-avocats-j-appelle-a-la-prudence-concernant-l-application-de-visio-zoom

 

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“Premières réflexions en vue du jour d’après”,

“Premières réflexions en vue du jour d’après”, cette note du groupe de réflexion du ministère des Affaires étrangères estime que “le risque existe d’un retour au ‘business as usual’, à l’image du G20 qui a fini par perdre son élan réformateur avec l’éloignement de la crise de 2008, alors même que les défis majeurs – climat, inégalités – se faisaient plus pressants”. D’autant que s’il y a des changements majeurs, ils ne pourront intervenir que dans un contexte a priori encore davantage contraint, notamment en termes de marges de manœuvre budgétaires et monétaires après la crise sanitaire.

La mondialisation revisitée de “fond en comble”
https://www.latribune.fr/economie/france/le-risque-existe-d-un-retour-au-business-as-usual-note-du-quai-d-orsay-2-4-844212.html