Inégalités : un rapport pointe la face noire du marché du travail

La deuxième édition du rapport de l’association indépendante souligne toujours l’écart entre « les paroles et les actes »qui nourrit le sentiment d’injustice. Le tableau brossé « ne pousse pas à l’optimisme », selon ses auteurs qui constatent, statistiques à l’appui, que les plus pauvres continuent de s’apauvrir, que les classes moyennes continuent de stagner ou que l’école – sans être la championne du monde des inégalités – continuent de pêcher entre ses objectifs véhiculés et les « privilèges » dont jouissent les plus diplômés.

Et pourtant, s’il n’a rien de « providence », le modèle social français « n’est pas à l’agonie. Notre pays demeure l’un de ceux où il fait le meilleur vivre », souligne le rapport.

‪Inégalités : un rapport pointe la face noire du marché du travail https://www.lesechos.fr/economie-france/social/030358558312-inegalites-un-rapport-pointe-la-face-noire-du-marche-du-travail-2090532.php‬

Trois générations de CNNum partagent leur vision des transformations numériques

Trois générations de CNNum partagent leur vision des transformations numériques
. Je suis heureuse d’en faire partie .
Au moment de l’installation du nouveau Gouvernement, 70 personnalités du numérique — actuels et anciens membres du CNNum — ont signé un manifeste pour interpeller l’exécutif sur l’urgence d’une politique publique à la hauteur de la transformation numérique du pays.
Dans les prochaines semaines le Gouvernement va devoir prendre des décisions importantes, à la fois sur l’organisation de l’appareil d’État et sur les grandes orientations de la transformation numérique. Le CNNum, par sa composition, son rôle particulier dans le paysage institutionnel et sa capacité à mobiliser l’écosystème numérique, peut contribuer à la co-construction de ces orientations. Le manifeste est un appel du pied dans ce sens.
Ce manifeste a enfin vocation à être vivant et à évoluer avec le temps. Nous souhaitons renforcer notre rôle de plateforme d’échange à destination de l’écosystème et des citoyens. Nous organiserons dans les prochaines semaines un large événement réunissant plusieurs représentants de l’écosystème autour des questions de transformation numérique du pays.

Le CNNum : traducteur, vigie et éclaireur des transformations numériques

Le CNNum publie son manifeste

Le 15e baromètre de la finance solidaire Finansol-La Croix

En 2016, les produits d’épargne à vocation sociale et environnementale ont collecté près de 10 milliards d’euros.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières. L’argent que les ménages mettent de côté année après année avec le souci de soutenir des projets à forte utilité sociale ou environnementale a fini par constituer une cagnotte de près de 10 milliards d’euros. Grâce à 1,3 milliard collecté en 2016, l’encours d’épargne solidaire atteignait précisément 9,76 milliards d’euros au 31 décembre selon le quinzième baromètre Finansol-La Croix publié lundi 22 mai.
* Finance solidaire : un écosystème vertueux en plein essor, souvent ignoré
* Des propositions pour favoriser l’envol de la finance solidaire
Ces fonds – dont tout au partie sont investis dans des projets solidaires – ont financé, à hauteur de 280 millions d’euros en 2016, des associations luttant contre l’exclusion, la dépendance ou pour le recyclage.

http://www.la-croix.com/Economie/Economie-solidaire/Le-15e-barometre-finance-solidaire-Finansol-Croix-2017-05-19-1200848541?id_folder=1200848541&position=2

Une législation environnementale plus rigoureuse ne nuit pas à la compétitivité à l’exportation,constate l’OCDE dans une étude

Les pays qui mettent en œuvre des mesures environnementales rigoureuses ne voient pas leur compétitivité à l’exportation se dégrader par rapport à ceux qui appliquent des politiques plus timides – c’est ce qui ressort d’un nouveau rapport dans lequel l’OCDE examine les échanges de produits manufacturés entre les économies avancées et émergentes.
Il en ressort que les économies émergentes dotées d’un puissant secteur manufacturier, comme la Chine, pourraient durcir leur législation environnementale sans entamer leur part de marché globale à l’exportation. Que ce soit dans les BRIICS ou en Europe et en Amérique du Nord, les industries polluantes et énergivores comme la chimie, les matières plastiques et la sidérurgie seraient légèrement pénalisées en cas de tour de vis réglementaire, mais la croissance des exportations des secteurs moins polluants compenserait ce désavantage.
Le rapport Les politiques environnementales ont-elles une incidence sur les chaînes de valeur mondiales ? remet en question l’idée reçue selon laquelle les réglementations visant à faire reculer la pollution et la consommation d’énergie seraient préjudiciables aux entreprises en leur imposant de nouveaux coûts. L’hypothèse du « havre de pollution » veut que les entreprises manufacturières réagissent souvent au durcissement de la législation environnementale par la délocalisation d’une partie de leurs activités de production dans des pays moins exigeants.
Or, « les politiques environnementales ne sont tout simplement pas le déterminant principal des courants d’échanges internationaux », comme l’a expliqué Catherine L. Mann, la Chef économiste de l’OCDE, lors de la présentation de l’étude à la London School of Economics. « Nous n’avons pas trouvé d’éléments tangibles corroborant l’idée qu’un écart important entre les politiques environnementales de deux pays a des répercussions significatives sur leurs échanges globaux de biens manufacturés. Les gouvernements doivent cesser de considérer comme acquis que des réglementations strictes entameront leur part de marché à l’exportation et se concentrer au contraire sur les avantages qu’ils peuvent tirer de l’innovation ».

La politique de l’environnement n’a qu’un faible impact sur la croissance des échanges
http://www.oecd.org/fr/economie/une-legislation-environnementale-plus-rigoureuse-ne-nuit-pas-a-la-competitivite-a-l-exportation.htm

http://www.oecd.org/economy/greeneco/do-stricter-environmental-policies-hurt-export-competitiveness.htm

Pertinence et limites des référentiels visant à influencer le comportement des entreprises

La mise en œuvre des principes de responsabilité procure-t-elle un avantage compétitif ?
Edouard Simon, ConfrontationsEurope
Ghislaine Hierso, Sages et Responsables, Associée de B&L Evolution, membre de la Plateforme RSE et membre du CA de Confrontations Europe

Depuis plusieurs années se sont multipliés aux niveaux international, européen et nationaux se multiplient les référentiels ayant pour objectif de faire adopter aux entreprises des comportements plus responsables en termes environnementaux, sociaux, de respect et protection des droits humains, etc.
Les différents niveaux de gouvernance s’entrelacent et se complètent souvent. Il en va ainsi, par exemple, des objectifs d’information extra-financière vantés par les différents Sommets de la Terre et faisant l’objet d’initiatives au niveau international (par exemple, la Global Reporting Initiative), d’une directive au niveau UE et de différentes lois au niveau français depuis 2001. Il en est de même pour les travaux qui ont été fait à ces différents échelons sur la production de nouveaux indicateurs économiques alternatifs au PIB (les better life index de l’OCDE, les travaux du collectif Forum pour d’autres indicateurs de richesse (FAIR), ceux du Comité pour la mesure des performances économiques et du progrès social (Commission Stiglitz), les indicateurs prévus par la loi française sur la prise en compte de nouveaux indicateurs de richesse (Loi Eva Sas), etc.).
Ces normes peuvent être adressées aux Etats (en tant que parties à un accord international et, donc, responsables de sa mise en œuvre) ou aux entreprises directement.
Ces référentiels traduisent généralement la volonté de ne pas recourir au droit (ou l’impossibilité d’y recourir pour les organisations édictant ces référentiels) et font appel à des mécanismes dont le degré de normativité varie : définition de standards (lignes directrices, normalisation), mécanismes optionnels (certification), valorisation de comportement (incitations, recours aux marchés publics), etc. La question de l’articulation de telles démarches volontaires (encouragées ou non) avec des démarches plus contraignantes (par exemple, la récente loi française sur la responsabilité des sociétés mères) mérite cependant d’être posée.

Des référentiels adaptés aux entreprises et aux Etats !

 

 

Le Global Compact des Nations Unies et la GRI s’associent pour dessiner le futur du reporting en matière d’ODD

 

Près de deux ans après l’adoption de l’Agenda 2030 par 193 pays aux Nations Unies, de nombreuses entreprises commencent à intégrer les Objectifs de Développement Durable (ODD) à leurs reporting. Néanmoins, les bonnes pratiques en la matière doivent encore être établies. Le Global Compact des Nations Unies et la GRI lancent une plateforme novatrice, « Reporting on the SDGs » (Reporting en matière d’ODD) pour répondre à ce défi.
Dans ce cadre, le Global Compact France et la GRI ont organisé le 20 avril 2017, le premier webinaire en français pour présenter cette plateforme, ses ambitions et ses groupes de travail. Près de 100 personnes y ont assisté et ont pu adresser leurs questions. Issue d’un partenariat sur deux ans (2017-2018), la plateforme « Reporting on the SDGs » ambitionne de co-concevoir des outils en faveur de la transparence et du reporting ODD.
Le Global Compact France lance un appel à contribution des entreprises françaises sur leurs bonnes pratiques en matière de reporting ODD afin d’alimenter le guide issu des travaux de cette plateforme (plus d’informations en fin d’article).
Launching the Reporting on the SDGs Action Platform

Les ODD, un cadre d’action et un langage commun…
En cette année 2017, plusieurs entreprises grandes ou petites ont déjà revu leur stratégie RSE à l’aune des ODD, avec une modification de leur reporting et la redéfinition de leurs priorités. Les ODD sont aussi l’occasion pour les entreprises de mesurer leur empreinte sur les sociétés et de nouer des partenariats pour un avenir plus durable. Le secteur privé français semble en avoir pris la pleine mesure comme l’atteste l’affluence lors de notre Assemblée générale 2016 et de la soirée de lancement de la plateforme Global Impact+ mais aussi nos différentes activités tout au long de l’année. Ces ODD définissent un cadre d’action et un langage commun qui aideront les entreprises à communiquer de manière plus cohérente et efficace avec leurs parties prenantes quant à leur impact et leur performance.

https://e–rse-net.cdn.ampproject.org/c/e-rse.net/global-compact-gri-futur-reporting-global-compact-france-25526/amp/