Responsabilité numérique des entreprises : la Plateforme RSE publie un premier avis sur l’enjeu des données

La Plateforme RSE vient de publier l’avis “Responsabilité numérique des entreprises. 1. L’enjeu des données“, issu des travaux de la Plateforme RSE, dont je suis co-rapporteure, a été adopté hier en assemblée plénière. Il a été publié aujourd’hui sur le site de France Stratégie, à l’adresse ci-dessous. N’hésitez pas à relayer cette adresse auprès des réseaux !

#RSE #RNE #ResponsabilitéNumériquedesEntreprises Les nouvelles possibilités technologiques  transforme le paysage dans lequel les entreprises évoluent. Face aux enjeux liés à l’#éthique, au respect de l’#environnement, au #patrimoinenumérique et à sa #protection ou encore à la gestion des #ressourceshumaines et des #risquesjuridiques, le numérique s’impose de + en + dans la déf. du projet d’entreprise.

La Plateforme RSE a constitué en 2019 un GT « Responsabilité Numérique des Entreprises » conduit par Laville Bettina   (Comité 21), Ghislaine Hierso  (4D&Les Petits Débrouillards) et Geoffroy de Vienne  (CFTC).

Dans ce 1er avis, adopté en plénière le 6 juillet 2020, la Plateforme RSE s’est concentrée sur les #données collectées ou générées par les entreprises dans le cadre de leurs activités et s’est attachée à définir une entreprise numériquement #responsable. La prise en considération des défis #sociaux et #environnementaux par les #entreprises seront examinés  dans un 2e avis.

En analysant le contexte numérique dans lequel évoluent les entreprises et en s’appuyant sur leurs pratiques, la Plateforme RSE adresse 34 recommandations aux pouvoirs publics, entreprises, syndicats de salariés, chercheurs et aux acteurs de l’évaluation extra-financière des entreprises.

Plateforme RSE

https://www.strategie.gouv.fr/publications/responsabilite-numerique-entreprises-plateforme-rse-publie-un-premier-avis-lenjeu

 

De la taxonomie européenne à la convention citoyenne pour le climat, le verdissement est en marche

D’un côté, le Parlement européen adopte la taxonomie pour réellement verdir les investissements dans l’Union. De l’autre, les 150 citoyens de la convention pour le climat remettent au gouvernement des mesures ambitieuses et disruptives pour mettre la France sur la voie d’une baisse drastique de ses émissions. Deux preuves que le monde plus durable du “jour d’après” n’est pas qu’une utopie

L’épidémie de Covid-19 a lancé le grand débat sur le monde d’après, porté par l’idée que la crise sanitaire serait une césure entre le monde d’avant au modèle économique ravageur et celui d’après où le respect des humains et de l’environnement dominerait le monde. Difficile de croire à ce coup de baguette magique apporté par un virus malin. Pourtant à quelques jours de distance deux signaux montrent que le monde change vite et que les citoyens et leurs élus sont prêts à aller beaucoup plus rapidement vers la transition écologique que ne le croient ceux qui parlent en leur nom.

La taxonomie des activités vertes a été adoptée par Parlement européen le 18 juin. Bien plus qu’un référentiel technique, elle crée un langage commun à tous les pays membres dont les priorités écologistes restent très variables. C’est la pierre angulaire d’un dispositif qui doit permettre aux États, aux entreprises et aux investisseurs de définir leur part verte et de crédibiliser le déploiement du Green Deal. Elle fera partie intégrante de la régulation européenne dès 2021.

Des experts européens aux propositions citoyennes

Il y a trois ans, nous avions fait un rêve, nous les membres du groupe d’experts de haut niveau sur la finance durable : dessiner le modèle européen d’une autre finance qui réconcilierait les objectifs environnementaux et sociaux de l’Europe et ses pratiques financières. Nous étions une trentaine choisis la par la Commission Européenne pour rédiger un rapport dont le rayonnement a précédé le lancement du plan d’action de la Commission, en mars 2018. Il prévoyait l’adoption de cette taxonomie pour 2020. Ce calendrier nous semblait utopiste au vu du nombre d’obstacles qui se dressaient sur la route de ce projet. Et pourtant la magie de ce HLEG auquel je suis très fière d’avoir participé, nous a laissé croire qu’il pouvait naître d’un projet de régulation une aventure humaine collective et enthousiasmante.

Ceux qui combattent le projet de transformation vers un monde plus vert et plus durable sous-estiment sa capacité à redonner de l’espoir à un monde qui en manque tant.  Les conclusions de la Convention citoyenne pour le climat le montrent bien. 150 citoyens d’âges, de milieux et de conviction différents ont très sérieusement travaillé pour dessiner un monde plus respectueux du climat. Les commentaires s’étonnaient du sérieux de leur travail et de la puissance disruptive de leurs propositions.

Ces deux éléments montrent que lorsque les citoyens ont toutes les cartes en main, ils font d’autres arbitrages et qu’il ne sera pas possible d’atteindre nos objectifs climatiques sans une transformation radicale de nos modes de production et de vie. Ils ont jeté un pavé vert dans la mare. Les résultats du second tour des Municipales fin juin et les changements de gouvernement éventuels qui suivront diront jusqu’où ce coup de vent vert a porté.

Anne-Catherine Husson-Traore,  @AC_HT, Directrice générale de Novethic

https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/edito-de-la-taxonomie-europeenne-a-la-convention-citoyenne-pour-le-climat-le-verdissement-est-en-marche-148699.html

Lobbying: l’épidémie cachée

#Covid19 #LeMondedAujourdhui #LeMondedAprès #devoirdeVigilance 

Un rapport intitulé “#Lobbying: l’épidémie cachée”, réalisé par Les Amis de la Terre France et l’Observatoire des multinationales, alerte sur le travail opaque mené par de nombreux groupes de pression pendant la crise liée au coronavirus auprès des pouvoirs publics, afin d’orienter les aides gouvernementales, mais aussi d’affaiblir les #normes #environnementales et #sociales. Face au risque de mainmise par ces lobbys, les deux ONG réclament la #transparence.

La crise liée au #coronavirus est-elle une aubaine pour le travail dans l’ombre des lobbies?

Le rapport fait état d’une augmentation de l’activité des professionnels de l’influence depuis le début du #confinement. Un constat appuyé par celui de plusieurs médias, qui à Paris comme à Bruxelles ont déjà témoigné d’une telle croissance. Aux Etats-Unis d’ailleurs, où les dépenses de lobbying sont publiées tous les trimestres, on sait déjà que ces dernières ont atteint le montant record de près d’un milliard de dollars pendant les trois premiers mois de 2020, relèvent les ONG

 

Lobbying : l’épidémie cachée

#Covid19 LE MONDE DU TRAVAIL ET LES ENTREPRISES DANS LA TOURMENTE

#VULNÉRABILITÉ ET #PRÉCARITÉ DANS LES CHAÎNES DE VALEUR MONDIALES

Les mesures de confinement ont eu, en l’espace de quelques semaines, un impact direct sur l’activité économique. En Chine, les investissements, exportations et importations ont chuté de 24,5%, 15,9% et 2,4% respectivement. Aux États-Unis, plus de 3 millions de personnes se sont déclarées au chômage entre le 19 et le 25 mars 2020, et ces chiffres ont continué d’exploser, avec près de 7 millions de personnes pointant au chômage entre le 26 mars et le 1er avril. En Europe, des millions de personnes sont au chômage partiel, et des centaines de milliers se sont déclarées sans emploi. En Afrique, une fuite massive des capitaux est en cours, et l’effondrement des cours des matières premières fragilise non seulement les budgets publics, mais aussi des millions de paysans et petites entreprises dont les sources de revenus sont menacées. En Asie, la rupture des chaînes d’approvisionnement et les mesures de confinement ont mis à l’arrêt des dizaines de milliers d’usines, jetant des millions de familles dans la précarité.

Le 18 mars 2020, l’Organisation internationale du travail a estimé entre 5 et 25 millions le nombre de personnes qui pourraient perdre leur emploi ; entre 9 et 35 millions le nombre de personnes qui devraient rejoindre la catégorie de travailleurs pauvres. Face à des dynamiques de marché imprévisibles, ces estimations ont évolué à une vitesse fulgurante. Le 7 avril 2020, l’Organisation international du travail a évoqué « une crise d’une ampleur et d’une gravité inédite », avec plus d’un milliard de travailleur.euse.s risquant de perdre leur emploi et/ou de subir des pertes sèches de salaire dans les prochaines semaines…

https://ccfd-terresolidaire.org/IMG/pdf/covid19_devoirdevigilance.pdf

LE DEVOIR DE VIGILANCE COMME BOUSSOLE

Plus que jamais, la nécessité du respect du devoir de vigilance des entreprises et des acteurs publics prend toute sa pertinence dans cette crise sans précédent :

z La loi sur le devoir de vigilance doit servir de boussole pour les politiques publiques et les pratiques industrielles et commerciales des entreprises.

z Le respect des droits humains et la protection de l’environnement doivent primer sur les droits accordés aux investisseurs.

z Les projets de relance des prochains mois ne doivent pas sacrifier les droits humains et l’environnement sur l’autel de la croissance.

z Cette relance doit mettre en œuvre une refonte de notre système économique sur des bases démocratiques. La crise du COVID-19 témoigne de la nécessité d’inventer de nouvelles politiques publiques, industrielles et commerciales, afin de créer des sociétés plus résilientes aux chocs sanitaires, économiques, politiques, climatiques à venir (souveraineté alimentaire, transition énergétique, protection sociale et services publics).

z Nombre d’entreprises ont endossé leur responsabilité pour répondre à l’urgence sanitaire en Europe, aux USA. Cette reconnaissance d’une responsabilité politique des entreprises vis-à-vis du bien commun, au-delà des dynamiques marchandes, doit s’étendre dans un cadre de solidarité internationale, pour répondre à cette crise sanitaire, mais aussi à la montée des inégalités, à la destruction des services publics, au dérèglement climatique, à la perte de biodiversité.

FACE À LA CRISE DU COVID-19, LES STRATÉGIES DES ENTREPRISES LES PLUS RESPONSABLES ET DURABLES SONT PAYANTES

Longtemps considérée comme un simple bonus, la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) fait une fois de plus la preuve de son utilité en cette période de crise. Quelques semaines avant l’explosion de la pandémie, Bloomberg mettait en avant la superformance des fonds ESG, qui regroupent les valeurs les plus durables parmi l’indice S&P500 qui couvre 80% de la capitalisation boursière américaine. Depuis la mise en quarantaine de l’économie mondiale, cette bonne tenue se confirme.

Bien sûr, toutes les entreprises cotées subissent le choc économique et financier général. Mais celles ayant mis en place des politiques RSE fortes résistent mieux. Dans sa dernière analyse publiée le 25 mars, Bank of America Merrill Lynch constate ainsi que les entreprises les plus “sociales” surperforment de 5 à 10 points en Bourse par rapport aux indices de référence. C’est le cas aux États-Unis mais aussi en Europe ou en Asie.

https://www-novethic-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.novethic.fr/amp/actualite/entreprise-responsable/isr-rse/face-a-la-crise-du-covid-19-les-strategies-durables-des-entreprises-sont-payantes-148420.html

«Greenwashing»: un manuel pour déceler le vert du faux

Vraie démarche #écologique ou simple ruse #marketing? C’est la question que se posent chaque jour les journalistes de la rédaction #LeTemps , toutes rubriques confondues, face à la moisson de communiqués de presse qui vantent la fibre écologique des entreprises, mais aussi des institutions, voire des gouvernements.

La rhétorique de #préservation de l’#environnement est désormais omniprésente dans le discours public, elle capte l’attention des électeurs et des #consommateurs. Parfois, elle relève du #greenwashing, une pratique qui consiste à utiliser l’argument écologique dans le seul but d’améliorer son image

Et n’oubliez pas d’écouter les Taties Flingueuses

Dans ce 9e épisode #LesTatiesFlingueuses parlent  des #allégationsenvironnementales. Dans la jungle des #labelsenvironnementaux, les taties et Fanny font le tri entre ce qui est vrai et ce qui est faux dans la communication des #entreprises sur l’#environnement.

Le #zérocarbone n’existe pas

#organique n’est pas forcément #bio

#labels #normes

#information #communication #vigilance

«Greenwashing»: un manuel pour déceler le vert du faux

Dans ce 9e épisode #LesTatiesFlingueuses parlent des #allégationsenvironnementales

 

Dans ce 9e épisode #LesTatiesFlingueuses parlent  des #allégationsenvironnementales. Dans la jungle des #labelsenvironnementaux, les taties et Fanny font le tri entre ce qui est vrai et ce qui est faux dans la communication des #entreprises sur l’#environnement.

Le #zérocarbone n’existe pas

#organique n’est pas forcément #bio

#labels #normes

#information #communication #vigilance

https://podcast.ausha.co/taties-flingueuses/les-taties-flingueuses-episode-9-dans-la-jungle-des-labels-environnementaux

L’entreprise à mission » Réflexions sur le projet de loi PACTE

 

Modélisation légale de nouvelles finalités reconnues à l’entreprise ? Aggiornamento par la loi de la figure de l’entreprise ? L’entreprise à mission suscite, à l’heure de la réforme législative des articles 1833 et 1835 du code civil, de nombreuses discussions. Pourtant, la figure de l’entreprise n’a jamais cessé d’être redessinée dans sa dimension conceptuelle comme sa dimension spatiale.

Social business, entreprise sociale et solidaire, entreprise du commun, B-corp…. Différents modèles d’entreprise ont déjà été proposés et mis en œuvre selon les attentes exprimées dans certains secteurs d’activité et les exigences propres aux marchés économiques et aux États. À ces modèles d’entreprise, font écho des théories relevant des sciences du management et traduites parfois en droit, que l’on pense à la théorie du gouvernement d’entreprise ou de la théorie des parties prenantes. D’éminents juristes posaient les fondements d’un droit moderne des sociétés (Jean Paillusseau, Ecole de Rennes) ou encore d’une doctrine de l’entreprise (Antoine et Gérard Lyon-Caen). Le postulat de ces théories juridiques était articulé autour de l’intérêt de l’entreprise susceptible de naître de la création et de l’exercice d’une activité économique et sociale et des modalités de promotion de la sauvegarde, pourtant contre-intuitive, des intérêts altruistes par les actionnaires orientés ataviquement vers leurs propres intérêts. La divergence d’intérêts à atténuer au sein de l’entreprise apparaît loin d’être un constat regrettable puisque la défense d’un intérêt plus large que le sien dans les décisions arrêtées, nécessite l’attribution d’une mission qui à l’échelle individuelle prend la forme de la représentation (autrement dit la mission de représentation dévolue à une personne qui agit au nom d’une autre personne), et à l’échelle collective correspond à la finalité de l’entité.

L’entreprise à mission

Les Taties Flingueuses – Épisode 7 – : Honte de l’avion ? Concilier vacances et transport durable | Ausha

Retrouvez les #Tatiesflingueuses @flingueuses avec le postcast de décryptage de l’actualité du développement durable, présenté par Fanny et ses Taties Flingueuses (Sylvie, Ghislaine et Danièle), toutes expertes du DD. Pour chaque épisode, un thème discuté, une demi-heure d’analyse, de déconstruction des idées fausses et d’humour.
Les Taties Flingueuses – Épisode 7 – : Honte de l’#avion ? Concilier #vacances et #transportdurable
Et profitez de vos vacances pour écouter ou réécouter les postcasts :
-Les #énergies. Tous acteurs, tous responsables et tous mobilisés, on l’espère pour lutter contre le #Climatechange
-sur les #déchets : la revanche des #poubelles et l’épisode les #plastiques ne sont pas si fantastiques
Et aussi ‘ les épisodes
Le #numérique est tout sauf #virtuel
La #biodiversité : des liens du #vivant mal connus et en danger
Et enfin sur le #développementdurable

https://podcast.ausha.co/taties-flingueuses/podcast-taties-ep006-traite-ebur128-wav

La RSE, démarche de dialogue et levier de transformation : contribution de la Plateforme RSE | France Stratégie

Actrice des territoires et lieu de dialogue, l’entreprise se doit de contribuer, à son échelle, et notamment au travers de sa responsabilité sociétale, aux valeurs sur lesquelles se construisent nos sociétés et aux objectifs d’un développement plus responsable et durable.

Eu égard à ses missions, à ses travaux, et à son mode fonctionnement fondé sur le dialogue et la concertation multi-acteurs, la Plateforme RSE a souhaité, dans le contexte social actuel, rappeler le rôle de l’entreprise et de la RSE dans le projet social et partager quelques éléments de réflexion nés des travaux menés depuis 2013.

TÉLÉCHARGER LA CONTRIBUTION DE LA PLATEFORME RSE – LA RSE : DÉMARCHE DE DIALOGUE ET LEVIER DE TRANSFORMATION

 

L’entreprise participe à l’accomplissement du projet social et se positionne de ce fait au cœur des discussions actuelles sur ce projet, le besoin de participation citoyenne et de débat démocratique. L’entreprise doit être une actrice de la cohésion sociale, dont l’action s’étend, au-delà de ses salariés, à d’autres parties prenantes, dans la mesure où elle participe à l’organisation du travailler ensemble et du vivre ensemble. Actrice des territoires, l’entreprise a un rôle à jouer dans les grands enjeux auxquels notre société est confrontée, enjeux liés notamment aux mutations profondes du travail (sécurisation des parcours, lutte contre l’obsolescence des compétences, lien social, lutte contre les inégalités sociales et les discriminations, etc.), mais aussi aux mutations environnementales, culturelles et économiques.

Ce rôle est d’autant plus essentiel que, dans un monde globalisé et en quête de régulations, l’entreprise doit être une actrice majeure du changement. Le défi qu’elle doit relever, avec toutes les parties prenantes, est de mettre les humains et la planète au cœur de ses préoccupations et de ses mécanismes de prise de décision. Les pouvoirs publics et les organisations internationales ont à cet égard la responsabilité de créer les normes juridiques et le cadre institutionnel garantissant l’intérêt général.

En œuvrant pour un dialogue multipartite, la RSE permet de prendre en compte l’intérêt général, les préoccupations sociétales et le développement durable, et d’apporter une vision globale et transversale d’enjeux de société par nature complexes. Elle questionne d’une part la capacité des modèles de gouvernance à faire une plus large place à la co-construction et à s’ouvrir à ses parties prenantes. Elle encourage d’autre part la création de partenariats et le développement d’initiatives de coopérations entre les différents acteurs publics, associatifs, et les entreprises, en particulier les TPE / PME qui sont au cœur des territoires.

La RSE contribue à la transition écologique et à la transformation sociale en invitant au développement de nouveaux modèles et de nouvelles pratiques, à la fois plus respectueux de l’environnement et plus inclusifs. La mobilisation des entreprises et la prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux dans leur stratégie RSE est un élément capital pour le succès des objectifs de développement durable (ODD) adoptés par les Nations unies, par exemple la transition vers une économie décarbonée. La transition écologique ne peut se penser qu’en mobilisant les composantes sociales et sociétales. Actrice clé du territoire, l’entreprise est un lieu d’intégration et de cohésion sociale. La RSE est un moteur de cette cohésion sociale et territoriale, en matière d’insertion des publics fragiles et éloignés de l’emploi, de promotion de la diversité et de l’égalité des chances.

Les débats actuels renforcent la conviction que l’approche transversale, multi parties-prenantes, basée sur la confiance, la transparence et le consensus est plus que jamais nécessaire. C’est dans cette logique que la Plateforme RSE s’attelle, depuis sa création en 2013, à faire vivre le débat public en faisant se rencontrer et débattre des organisations différentes représentant la diversité de la société, et en s’appuyant de manière opérationnelle sur les principes de consensus.

Les travaux de la Plateforme RSE sont le reflet des enjeux de la société en matière environnementale, sociale et économique, et de sa capacité à identifier et se saisir des alertes. Les thématiques abordées lors de ses travaux sont, d’une part, des thématiques RSE transverses liées à la pratique de la RSE et, d’autre part, des thématiques plus spécifiques en lien avec les enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux tels que le handicap, l’économie circulaire ou la prévention des conduites addictives. La Plateforme RSE entend continuer d’écouter, d’identifier et de traduire les enjeux émergents et les attentes de la société afin de donner une orientation toujours plus utile et opérationnelle à ses travaux, et d’apporter un éclairage et des réponses à ces enjeux à travers le prisme de la RSE.