Numérique : cliquer, c’est polluer

Numérique : cliquer, c’est polluer

Car le numérique ne fait pas que consommer de l’électricité : pour fonctionner, nos objets connectés ont besoin de métaux dits “rares”. “On dénombre une trentaine de métaux rares tels que l’indium, le gallium ou encore les terres rares, qui sont une classe de métaux rares”, explique Guillaume Pitron, journaliste spécialiste de la géopolitique des matières, dans une interview à l’Agence française de développement. Les terres rares regroupent une quinzaine de métaux : le cobalt, le tungstène, le tantale, etc. Tous ces matériaux possèdent des propriétés magnétiques très recherchées par l’industrie du high-tech mais il y a un problème : ils sont inégalement répartis sur la planète et leur production est polluante, en plus d’être peu rentable.

“Les conditions d’exploitation et de production des terres rares sont sujettes à controverse”, exposait un chimiste dans Libération en mai 2019, ces minerais étant très difficiles à valoriser.

https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf

https://www.franceculture.fr/numerique/le-cout-ecologique-du-numerique

Le numérique est tout sauf virtuel

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L’Épisode sur le numérique est tout sauf virtuel

https://lnkd.in/dGtN3AW