La course aux obligations vertes n’est pas indemne de green-washing

 

La France lance le 3 janvier sa première obligation verte, après la Pologne en décembre. L’absence de standard international pose question à la Commission européenne.

La France annoncera mardi 3 janvier le cadre de la première obligation verte de l’État français. « À la différence des autres obligations émises par l’AFT, ce « green bond » à la française engage l’État à un travail d’identification des dépenses en faveur de la transition énergétique et écologique, et à un reporting des dépenses et investissements qui seront ainsi financés » précise le ministère de l’Ecologie.
Un marché balbutiant
Selon une étude publiée en novembre par la Commission européenne, le marché des obligations vertes devrait représenter un marché total de 41 milliards de dollars en 2015, mais pourrait doubler en 2016. Pour l’instant, l’essentiel du marché est poussé par les organisations internationales comme les banques de développement type banque mondiale, banque européenne de développement etc, les entreprises, les banques mais aussi les collectivités locales.

http://ec.europa.eu/environment/enveco/pdf/potential-green-bond.pdf