L’INDUSTRIE DU FUTUR : LA FRANCE SE PRÉPARE AU FUTUR DE SON INDUSTRIE

Robots et capteurs, simulation et connectivité, intégration de la culture digitale et bouleversement des modèles économiques, l’industrie se transforme en profondeur. Cette mutation est organisationnelle autant que technologique. Toutes les entreprises françaises n’ont pas encore pris conscience des changements profonds qui nécessitent une adaptation du dialogue social patronat-syndicats.
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L’Alliance Industrie du Futur, un partenariat public-privé présidé par Philippe Darmayan, le patron d’ArcelorMittal France, regroupe une trentaine d’associations représentant l’ensemble de l’industrie française. Émanation des 34 plans de la Nouvelle France industrielle d’Arnaud Montebourg, devenus en 2015 les 10 solutions lorsqu’un certain Emmanuel Macron occupait le ministère de l’Économie, l’AIF oeuvre pour la modernisation et la transformation de l’industrie française en accompagnant particulièrement les PME et les ETI.
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PRISE DE CONSCIENCE ET PLAIDOYER POUR LE DIALOGUE
Les syndicats ont saisi l’enjeu et publié des manifestes qui résument leur pensée sur l’impact de la transformation numérique.
« Le numérique traverse toute la société, dont l’industrie. Devant ces technologies, nous ne sommes ni dans le rejet, ni dans l’éblouissement. Pour sortir de la spirale, il faut une économie forte qui passe par une industrie forte et moderne », affirme Marie-Claire Cailletaud, membre de la direction nationale de la CGT en charge des questions de développement industriel, durable et numérique.

https://www.latribune.fr/edition-quotidienne/29-08-2017/focus/l-industrie-du-futur-la-france-se-prepare-au-futur-de-son-industrie-6042.html#xtor=EPR-2-%5BLe+Quotidien%5D-20170829

Vision prospective partagée des emplois et des compétences – la filière numérique | France Stratégie

Dans un contexte d’incertitude forte, dresser un diagnostic partagé et partageable sur l’évolution de l’emploi, des métiers et des compétences dans la filière numérique peut s’avérer difficile. Le rapport tente de répondre à ce défi en présentant une analyse des évolutions et enjeux des métiers cœur du numérique.

Renouveler les démarches de prospective des emplois et des compétences : une expérimentation dans la filière numérique
France Stratégie, avec l’appui du Céreq, a conduit une expérimentation autour de la construction d’une vision prospective partagée des emplois et des compétences de la filière numérique, en réponse à la sollicitation du Conseil national de l’industrie fin 2015.

http://www.strategie.gouv.fr/rapport/vision-prospective-partagee-emplois-competences-filiere-numerique

Trois générations de CNNum partagent leur vision des transformations numériques

Trois générations de CNNum partagent leur vision des transformations numériques
. Je suis heureuse d’en faire partie .
Au moment de l’installation du nouveau Gouvernement, 70 personnalités du numérique — actuels et anciens membres du CNNum — ont signé un manifeste pour interpeller l’exécutif sur l’urgence d’une politique publique à la hauteur de la transformation numérique du pays.
Dans les prochaines semaines le Gouvernement va devoir prendre des décisions importantes, à la fois sur l’organisation de l’appareil d’État et sur les grandes orientations de la transformation numérique. Le CNNum, par sa composition, son rôle particulier dans le paysage institutionnel et sa capacité à mobiliser l’écosystème numérique, peut contribuer à la co-construction de ces orientations. Le manifeste est un appel du pied dans ce sens.
Ce manifeste a enfin vocation à être vivant et à évoluer avec le temps. Nous souhaitons renforcer notre rôle de plateforme d’échange à destination de l’écosystème et des citoyens. Nous organiserons dans les prochaines semaines un large événement réunissant plusieurs représentants de l’écosystème autour des questions de transformation numérique du pays.

Le CNNum : traducteur, vigie et éclaireur des transformations numériques

Le CNNum publie son manifeste

Transformation numérique des PME #CroissanceConnectée

Transformation numérique des PME
#CroissanceConnectée

Le Conseil national du numérique à remis au Gouvernement son avis sur la transformation numérique des petites et moyennes entreprises. Saisi sur le sujet en mars 2016, les membres du CNNum ont opté pour une méthode de co-conception permettant de proposer un plan d’action opérationnel fédérant au maximum les compétences existantes.

L’avis pointe 7 recommandations d’actions opérationnelles pour combler le retard pris par les entreprises dans l’adoption de nombreux outils numériques. Parmi ces actions figurent notamment la constitution d’un réseau d’accompagnement, la mise en place d’une plateforme de ressources personnalisables ou encore le soutien à l’e-internationalisation des PME.

S’interroger sur la transformation numérique des PME, c’est s’interroger sur l’avenir de notre économie dans son ensemble.

Au delà des propositions au Gouvernement, ces travaux sont un cri d’alerte à l’ensemble des candidats à la prochaine élection présidentielle. Ce sera au prochain Gouvernement de développer un programme d’envergure accompagné de véritables moyens, et de poursuivre sans interruption ce dialogue ouvert avec les acteurs de la transformation numérique des entreprises.

Au cours du mois d’avril, le CNNum invitera les parties prenantes. Les préconisations seront mises en débat, avec le but de donner un horizon nouveau aux acteurs engagés dans la transformation numérique des entreprises.
Toutes les ressources :

* l’avis final et les recommandations détaillées
* le dossier de presse avec les chiffres-clefs
* le communiqué de presse

Newsletter de mars 2017 #CroissanceConnectée et fichier TES

5 secteurs impactés en premier par l’automatisation du travail

 

D’ici 2055, la moitié des activités actuellement réalisées par des hommes seront automatisées, selon les prévisions de McKinsey. Une réalité qui amène de profonds bouleversements sociétaux, dont Bill Gates s’est récemment inquiété en validant l’idée d’une taxe sur ces robots.
La crainte de voir son emploi remplacé par un robot existe en effet. Aux Etats-Unis, moins de 5% des emplois peuvent en réalité être totalement automatisés, selon l’étude «A Future That Works : Automation, Employment, And Productivity» réalisée par le McKinsey Global Institute et publiée en janvier 2017. Avec près de 60% des emplois qui pourront, à terme, être automatisés à hauteur de 30%, les auteurs de l’étude s’attendent plutôt à une mutation de ces métiers, qu’à leur disparition pure et simple.

En tête des missions susceptibles d’être automatisées rapidement, on retrouve les activités physiques, qui ont lieu dans un environnement de travail très structuré et prévisible, ainsi que celles liées à la collecte et à l’analyse de données. Au total, ces missions représentent 51% du temps de travail aux Etats-Unis, et équivaut à 2 700 000 000 milliards de dollars de salaires cumulés.
D’ici 2055, la moitié des activités actuellement réalisées par des hommes seront automatisées, selon les prévisions de McKinsey. Une réalité qui amène de profonds bouleversements sociétaux, dont Bill Gates s’est récemment inquiété en validant l’idée d’une taxe sur ces robots.
La crainte de voir son emploi remplacé par un robot existe en effet. Aux Etats-Unis, moins de 5% des emplois peuvent en réalité être totalement automatisés, selon l’étude «A Future That Works : Automation, Employment, And Productivity» réalisée par le McKinsey Global Institute et publiée en janvier 2017. Avec près de 60% des emplois qui pourront, à terme, être automatisés à hauteur de 30%, les auteurs de l’étude s’attendent plutôt à une mutation de ces métiers, qu’à leur disparition pure et simple.

En tête des missions susceptibles d’être automatisées rapidement, on retrouve les activités physiques, qui ont lieu dans un environnement de travail très structuré et prévisible, ainsi que celles liées à la collecte et à l’analyse de données. Au total, ces missions représentent 51% du temps de travail aux Etats-Unis, et équivaut à 2 700 000 000 milliards de dollars de salaires cumulés.
Le Top 5 des secteurs
Plus précisément, c’est le secteur de l’hébergement et de la restauration qui présente le plus fort potentiel d’automatisation dans les années à venir, à 73%. Sont plus particulièrement visées l’ensemble des tâches prévisibles, et physiques associées à ces métiers.
Le secteur industriel, avec un potentiel d’automatisation estimé à 60%, arrive à la seconde place. Là encore, ce sont les activités prévisibles, ainsi que celles liées à de la collecte de données qui sont ciblées en priorité.
L’agriculture présente quant à elle un potentiel d’automatisation de 58%. Avec la grande majorité des tâches correspondant à des activités physiques, mais non prévisibles, on peut imaginer que des robots «apprenants», de type machine learning, pourraient intéresser les professionnels.
Le secteur du transport et de la logistique suit, avec un potentiel d’automatisation de 57%. Comme dans l’industrie, ce sont les tâches prévisibles et de collecte de données qui peuvent être automatisées en priorité.
Enfin, le commerce de détail affiche un potentiel d’automatisation de 53%, essentiellement en raison du temps passé à analyser des données collectées. On notera que les missions d’interface clients, très importantes dans ce domaine, ne peuvent quant à elles pas être automatisées selon les experts.

http://www.mckinsey.com/global-themes/digital-disruption/harnessing-automation-for-a-future-that-works

Numérique dans les PME : les acteurs en appellent à un plan d’urgence

Le Conseil national du numérique (CNNum) cible dans un rapport commandé par le gouvernement une série de mesures prioritaires

Faible usage de sites Web, d’outils numériques internes, d’e-export… Les PME ont pris du retard sur tous les tableaux.

Pourquoi ne pas appliquer le succès de la French Tech, qui a porté les start-up françaises en orbite, dans les PME ? Tirant la sonnette d’alarme, au regard de l’énorme retard pris par les quelque 3 millions de petites et moyennes entreprises françaises en matière de transformation digitale, c’est ce que plaide un rapport conduit par le Conseil national du numérique (CNNum).

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/0211781271292-numerique-dans-les-pme-les-acteurs-en-appellent-a-un-plan-durgence-2064360.php#KEr4rw3vD3BR8FWg.99

Le Conseil d’orientation pour l’emploi a adopté le premier tome d’un rapport intitulé « Automatisation, numérisation et emploi »

Si les révolutions technologiques successives se sont accompagnées jusqu’à présent d’un développement de l’emploi, l’automatisation et la numérisation – des technologies interdépendantes qui se déploient avec des effets démultiplicateurs au-delà de la stricte production de biens et services – alimentent des peurs autour d’un « futur sans emploi ».

Des études récentes ont estimé qu’une part massive des emplois existants pourrait être menacée de disparition.

Le Conseil a voulu aborder cette question centrale pour l’économie et pour notre pacte social, pour éclairer le débat public et la décision publique.

Alors que les études existantes se focalisent uniquement sur les « destructions d’emplois », le Conseil a voulu approfondir l’analyse et embrasser l’ensemble des défis mais aussi des opportunités de la révolution technologique en cours. Dans ce premier tome, il analyse les effets possibles du progrès technologique sur le volume de l’emploi (en termes de disparitions mais aussi de créations), mais aussi les effets sur la structure de l’emploi (quels sont les métiers et les secteurs les plus concernés ? comment les métiers sont-ils appelés à évoluer ? quels types de compétences seront à l’avenir les plus recherchées ?) et sa localisation, à la fois à l’échelle nationale (quelles pourraient être les zones d’emploi les plus concernées ?) et internationale (les technologies pourraient-elles favoriser un mouvement de relocalisation des emplois en France ?).

Le Conseil publie notamment les résultats d’une étude sur l’exposition des salariés français à l’automatisation. Cette étude, réalisée au sein du Secrétariat général, conclut que moins de 10% des emplois cumulent des vulnérabilités qui pourraient en menacer l’existence dans un contexte d’automatisation et que la moitié des emplois existants pourrait voir son contenu notablement ou profondément transformé.

Télécharger le rapport

http://www.coe.gouv.fr/IMG/pdf/COE_170110_Rapport_Automatisation_numerisation_et_emploi_Tome_1.pdfet la synthèse
Télécharger la synthèse

http://www.coe.gouv.fr/IMG/pdf/COE_170110_Synthese_du_rapport_Automatisation_numerisation_et_emploi_Tome_1.pdf

 

Révolution numérique : les métiers les plus menacés

 

Moins de 10 % des emplois sont menacés par la robotique, l’intelligence artificielle et les technologies liées à Internet. Mais près de un sur deux a de fortes chances d’être transformé, prévient le Conseil d’orientation pour l’emploi.

Robotique, intelligence artificielle, Internet des objets ou encore Big Data : le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) se jette à son tour dans le difficile exercice consistant à évaluer l’impact de ces technologies très en vogue sur le marché du travail. Combien de destructions d’emplois ? D’emplois maintenus mais dont le contenu va évoluer ? Quels sont les métiers promis à disparaître ou à muter ?
A ces questions, le COE, organisme de réflexion placé sous l’autorité du Premier ministre, répond de manière plutôt rassurante : moins de 10 % des emplois sont « exposés » parce qu’ils « cumulent de manière importante des caractéristiques qui les rendent vulnérables ».
Comme l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) auparavant, qui arrivait au chiffre de 9 %, le COE écarte donc le scénario noir qui verrait des hordes de robots ou de logiciels balayer les humains sur leur lieu de travail. « Seule une faible part des emplois a un indice d’automatisation élevé », résume-t-il, même si ces « moins de 10 % » représentent tout de même 1,49 million d’emplois, là où une extrapolation du pourcentage de l’OCDE à la population active aboutit à 2,6 millions.

Près d’un emploi sur deux est susceptible de voir son contenu évoluer
Cette différence démontre la difficulté à bien appréhender le phénomène. Si l’on s’en tient à l’étude du COE, qui descend plus loin dans l’analyse, les métiers les plus concernés, parce que les plus représentés en volume, sont divers, pour beaucoup peu qualifiés et manuels. Dans le trio de tête du peloton, on retrouve les agents d’entretien (320.215), les ouvriers qualifiés des industries de process (95.545) ou encore les ouvriers non qualifiés de la manutention (86.000).
Pour arriver à ce chiffre, le COE a exploité les données tirées de la dernière enquête de la Dares (ministère du Travail) sur les conditions de travail, mais en cherchant à aller plus loin que toutes les études précédentes. En plus d’une estimation des emplois « exposés » et d’une déclinaison par métiers, son étude a mesuré la proportion des emplois touchés par métier.

En savoir plus sur :
http://www.coe.gouv.fr

http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/0211673701154-revolution-numerique-moins-de-10-des-emplois-sont-menaces-en-france-2056485.php#xtor=CS1-33#0cBQyHKFys1t3qpa.99

image: http://www.lesechos.fr/medias/2017/01/12/2056485_revolution-numerique-les-metiers-les-plus-menaces-web-tete-0211681444426.jpg