1/ « Une chose est sûre : la durabilité doit être ancrée dans la société toute entière. » avril 2022
3/ L’économie circulaire : réussir une transition systémique vers une société durable, juin 2022
3/ L’économie circulaire : réussir une transition systémique vers une société durable, juin 2022
Depuis des années je prône par mes actions la #Prospérité #Equitable dans la #Sobriété
Spécialiste des questions #sociales et #environnementales, je travaille à relever les défis du 21ème siècledont j’ai pris conscience par ma double formation d’économiste et de géographe, dans mes fonctions en entreprise et mon engagement associatif.
Je mène de front le combat environnemental et social, convaincue que les inégalités environnementales sont souvent le corollaire des inégalités sociales.
La #sobriété doit être mise en œuvre dans tous les secteurs mais pas seulement énergétiques, les chaînes de valeur doivent être transformées mais attention cette #sobriété doit être corrélée avec une #prospérité – et oui certains certaines ont besoin de prospérité – #équitable par une juste répartition
Notre réaction dans un premier temps peut être l’accablement suite à tant de rendez-vous manqués.
Les opportunités oubliées renvoient à des décennies d’inaction. En effet, le « rapport #Meadows » a 50 ans.
Mais considérer le #dérèglementclimatique comme la seule urgence #environnementale de portée véritablement globale, est une erreur. L’urgence climatique, bien sûr, est évidente et pas secondaire. Elle se manifeste malheureusement au quotidien, même si elle peut être observée de manière différenciée et différée dans le temps et selon les zones géographiques. Mais l’urgence environnementale ne se réduit pas à l’urgence climatique
Une chose est sûre : la #durabilité doit être ancrée dans la société toute entière, en tant que principe qui guide les citoyennes et les citoyens, les entreprises et les acteurs de la société civile dans les nombreux choix qu’ils effectuent chaque jour.
#ConfrontationsEurope
#lesPetitsDébrouillards
#PacteduPouvoirdeVivre
#Planethon365 #chaquejourcompte
Et écoutez les postcasts des Taties flingueuses https://podcast.ausha.co/taties-flingueuses/les-taties-flingueuses-l-eau-cette-molecule-magique-et-si-precieuse-episode-14
Les Taties font le point avec, comme à chaque épisode, humour, chiffres surprenants et quelques revélations !
Notre réaction dans un premier temps peut être l’accablement suite à tant de rendez-vous manqués. Les opportunités oubliées renvoient à des décennies d’inaction. En effet, le « rapport #Meadows» a 50 ans. Sa réédition, publiée le 3 mars, reste critique : notre monde basé sur la seule croissance court à sa perte. L’#effondrementest une réalité, précise Dennis Meadows, coauteur du texte. Pour lui « vivre avec moins » est primordial.
Pourtant, les idées du rapport de 1972, « Les limites à la #croissance», plus connu sous le nom de « Rapport Meadows », ou « Rapport du Club de Rome » n’ont pas été reprises, ou très peu, par les responsables politiques à l’échelle mondiale. Elles démontraient pour la première fois que l’économie ne pouvait continuer à croître indéfiniment dans un #mondefini.
En 1972, ce rapport prévenait pourtant les gouvernements qu’ils devaient s’organiser pour éviter un déclin non contrôlé du bien-être humain. Sa réédition de 1992 montrait que l’humanité avait déjà dépassé les limites de la planète. Trente ans plus tard, est-il trop tard ?
TRAVAILLEURS DE PLATEFORME : DE L’ACTION SYNDICALE À L’ACTION DE GROUPE
Brahim Ben Ali, Jérôme Giusti, Arthur Hay, Ghislaine Hierso, Olivier Jacquin, Christophe Lèguevaques, Thomas Thévenoud
#travailleurs et #travailleuses des #plateformes quelle #responsabilité des #entreprises ?
J’y participerai en tant que ci-rapporteurs des rapports de la Plateforme RSE sur la responsabilité #numérique des entreprises (#RNE) sur les #données, l’#environnement et le #social
#actiondegroupe #droitdutravail. #codedutravail
https://www.strategie.gouv.fr/infographies/responsabilite-numerique-entreprises-enjeux-donnees-environnementaux-sociaux
https://jean-jaures.org/nos-actions/travailleurs-de-plateforme-de-l-action-syndicale-a-l-action-de-groupe
Dans un avis adopté le 14 avril, la #Plateforme RSE s’est intéressée aux retombées #environnementales et #sociales du #numérique. Elle propose un ensemble de vingt-deux recommandations, à destination de l’ensemble des parties prenantes de la responsabilité numérique des entreprises (RNE). Ces recommandations visent à faire de la RNE un pilier de la RSE.
Le groupe de travail « Responsabilité numérique des entreprises », conduit par @Bettina Laville (Comité 21), @Ghislaine Hierso (4D – Les Petits Débrouillards) et @Geoffroy de Vienne (CFTC), a mené dix-huit auditions afin d’élaborer un diagnostic et des propositions. La Plateforme RSE a adopté un premier avis, le 6 juillet 2020 : « Responsabilité numérique des entreprises – 1. L’enjeu des données ». Un second avis a été adopté le 14 avril : « Responsabilité numérique des entreprises – 2. Enjeux environnementaux et sociaux ».
Alors que la prise de conscience des #impacts croissants du numérique grandit, son évolution interroge. La Plateforme RSE a donc consacré la notion de #RNE qui traite de ses #enjeux liés aux #données, à l’#environnement et aux #impactssociaux.
La massification des données et les évolutions numériques constantes transforment le paysage dans lequel évoluent les #entreprises. Les effets de la #transformation doivent être appréhendés avec #éthique et dans le respect de l’#environnement et des #droitshumains fondamentaux.
La Plateforme RSE s’est attachée à cerner les enjeux de la #responsabilité #numérique des #entreprises, tout au long de la #chaîne de #valeur des #produits. Le numérique a des #impacts #environnementaux (émission de GES, consommation de ressources…) et #sociaux (organisation et conditions du travail, dialogue social …).
Par Florence G’sell, Professeur à l’Université de Lorraine, et Filippo Lancieri, Fellow, Stigler Center at UChicago Booth
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyden, a souhaité l’adoption d’une nouvelle stratégie relative à l’économie numérique. Le paquet « Digital Services Act » est attendu pour décembre 2020.
Pourquoi l’Union européenne envisage-t-elle d’adopter une nouvelle législation relative à l’économie numérique ?
Pour résumer, l’on pourrait dire qu’il y a deux types de circonstances qui justifient l’adoption d’une nouvelle législation par l’Union européenne (UE).
Le premier type de circonstances tient à l’émergence, dans le secteur du numérique, d’entreprises puissantes dotées de caractéristiques inédites et très particulières. L’UE a pris acte du fait que l’émergence de ces immenses plateformes que nous désignons souvent par l’acronyme « GAFAM » pose des difficultés nouvelles qui ne résultent pas seulement de leur taille ou de leur dimension transnationale mais aussi des particularités de leur modèle d’affaire et de leur impact considérable sur l’opinion. Non seulement le gigantisme des plateformes leur permet de jouer un rôle majeur dans leur secteur d’activité – qu’il s’agisse de la distribution, de l’intermédiation ou de l’information – mais celles-ci disposent de cet actif stratégique que sont les données. Leur modèle d’affaire, qui mêle marchés multifaces, accès en ligne sur des applications propres et exploitation de données massives, est d’autant plus particulier qu’elles sont en mesure de se placer en concurrence avec les acteurs de la plateforme tout en en maîtrisant l’architecture.
Le second type de circonstances est la reconnaissance, par les autorités européennes, que les outils qu’elles ont à leur disposition sont insuffisants pour traiter des problèmes posés par ces entreprises. Bien que la Commission européenne et les États membres de l’Union soient les plus actifs au monde en termes d’enquêtes antitrust relatives aux entreprises du numérique, les amendes et sanctions prononcées, bien qu’importantes, n’ont pas permis de renforcer la compétition sur ces marchés. En outre, des instruments de régulation plus souples, comme le Règlement (UE) 2019/1150 du 20 juin 2019 relatif aux entreprises utilisatrices de services d’intermédiation en ligne, sont généralement considérés comme insuffisants…
https://blog.leclubdesjuristes.com/digital-services-act/
Selon Simon Zadek de l’UNCDF, l’avenir de la finance numérique dépendra de la capacité de la communauté internationale à la réguler.
Big data, cryptodevises, paiements par smartphones; la finance numérique a le potentiel pour contribuer à un système financier durable. Pour autant que les gouvernements se penchent sérieusement sur la question du cadre réglementaire des fintechs. Le mandat du Groupe de Travail, dont le Secrétariat siège au Programme de Développement des Nations-Unies (PNUD), vise à redéfinir le rôle des différents acteurs financiers et à émettre des recommandations pour le financement des objectifs de développement durables des Nations-Unis (ODD). «La finance numérique crée de nouvelles opportunités pour atteindre les ODD», explique Simon Zadek, chef du Secrétariat du Groupe de Travail. Entretien.
Comment la finance numérique participera-elle à l’évolution des marchés de capitaux?
La finance numérique va augmenter la qualité des données financières et extra-financières, ce qui permettra de mieux évaluer les risques des produits financiers complexes. Elle permettra également de réduire leurs coûts. Ces possibilités sont particulièrement pertinentes dans le domaine de la finance durable où le volume de données à traiter est considérable. Par exemple, le marché en croissance exponentielle des obligations vertes requiert des données de qualité et transparentes pour s’assurer de la bonne utilisation des fonds. De même, le marché pourra mieux évaluer les risques de transition climatique des portefeuilles, – surtout ceux composés avec des indices d’actifs -, et les fonds de pension pourront réduire leur empreinte carbone avec plus de facilité. Enfin, les banques centrales ont également besoin de données fiables pour monitorer les risques systémiques.
Dans les années à venir, l’ESG deviendra-t-il la nouvelle norme?
Oui, car nous sommes en pleine période de disruption. D’ici quelques années, nous arrêterons de parler d’obligations ESG, pour n’employer plus que le terme d’obligations. Il y a un choix à faire sachant que la finance numérique va réduire les coûts, catalyser l’innovation, accroître la responsabilité des acteurs mais également repositionner le rôle du secteur bancaire à ce qu’il devrait être: servir les citoyens qui sont au final les détenteurs du capital qu’elles prêtent.
«Les discussions sur la Libra ont mis en évidence les dangers
d’une forme de concentration liée aux nouveaux géants du numérique.»
Comment les fintechs vont-elles s’approprier une partie du rôle des banques traditionnelles afin de supporter durablement les économies?
Les banques, qui devraient en théorie être les principales pourvoyeuses de prêts aux petites et moyennes entreprises (PME), jugent que cette activité est trop risquée, qu’elle nécessite trop d’effort de «Due Diligence» et que le taux de défaillance des PME est trop significatif pour entrer en matière. Les banques ne répondent donc plus à leurs besoins financiers. En Chine, Alibaba perturbe le marché des prêts avec la possibilité pour les PME de faire une demande de prêt en 3 minutes via un système d’analyse de leur note de crédit basé sur des algorithmes. Ces entreprises étant les plus grands créateurs d’emploi d’une nation, on comprend bien comment les fintechs ont la possibilité de soutenir durablement le marché du travail.
Quels sont les risques associés à la transition du paysage financier traditionnel vers un système totalement numérique?
Soit la numérisation mène vers un écosystème de fintechs intéressantes avec des institutions plus fortes grâce à des changements réglementaires, soit nous passons à une nouvelle génération de monopoles qui opèrent à travers plusieurs marchés. D’ailleurs, les discussions sur la Libra ont mis en évidence les dangers d’une forme de concentration liée aux nouveaux géants du numérique.
Quel serait l’impact de ce deuxième scénario sur les marchés émergents et comment votre mandat y répond-il?
Ces monopoles donneraient effectivement aux populations la possibilité d’effectuer des paiements à moindre frais, mais elles pourraient perturber les politiques monétaires et macro-économiques de ces pays. La mission du Groupe de Travail est d’instaurer un réel dialogue, lequel est d’ailleurs soutenu par la Suisse, afin de promouvoir un cadre réglementaire international pour les fintechs. Il s’agit d’une opportunité historique afin de structurer les marchés financiers d’ici cinq ou dix ans.
La transition numérique ne crée-t-elle pas des discriminations?
D’un côté, on recommande aux citoyens de maitriser leur finance numérique, mais de l’autre la criminalité cybernétique et les inégalités augmentent. Il faut s’attaquer au problème, surtout auprès des personnes qui n’ont pas accès au monde numérique ou auprès de celles qui n’ont simplement pas les capacités suffisantes pour bénéficier des avantages de la transition. Les infrastructures existent, mais les compétences peuvent faire défaut. Il existe également un biais du fonctionnement du monde digital avec l’implication des algorithmes qui prennent des décisions pouvant entrainer des discriminations de classe ou de genre par exemple. Enfin, les nouveaux chemins éventuels qu’offrent ces moyens technologiques pour les transactions illégales et l’évasion fiscale sont des sujets de préoccupation. La finance numérique offre deux choix: améliorer le système financier pour atteindre les ODD ou accentuer les exclusions. Cela dépendra de la capacité de la communauté internationale à réguler la finance numérique.
La Plateforme RSE vient de publier l’avis “Responsabilité numérique des entreprises. 1. L’enjeu des données“, issu des travaux de la Plateforme RSE, dont je suis co-rapporteure, a été adopté hier en assemblée plénière. Il a été publié aujourd’hui sur le site de France Stratégie, à l’adresse ci-dessous. N’hésitez pas à relayer cette adresse auprès des réseaux !
#RSE #RNE #ResponsabilitéNumériquedesEntreprises Les nouvelles possibilités technologiques transforme le paysage dans lequel les entreprises évoluent. Face aux enjeux liés à l’#éthique, au respect de l’#environnement, au #patrimoinenumérique et à sa #protection ou encore à la gestion des #ressourceshumaines et des #risquesjuridiques, le numérique s’impose de + en + dans la déf. du projet d’entreprise.
La Plateforme RSE a constitué en 2019 un GT « Responsabilité Numérique des Entreprises » conduit par Laville Bettina (Comité 21), Ghislaine Hierso (4D&Les Petits Débrouillards) et Geoffroy de Vienne (CFTC).
Dans ce 1er avis, adopté en plénière le 6 juillet 2020, la Plateforme RSE s’est concentrée sur les #données collectées ou générées par les entreprises dans le cadre de leurs activités et s’est attachée à définir une entreprise numériquement #responsable. La prise en considération des défis #sociaux et #environnementaux par les #entreprises seront examinés dans un 2e avis.
En analysant le contexte numérique dans lequel évoluent les entreprises et en s’appuyant sur leurs pratiques, la Plateforme RSE adresse 34 recommandations aux pouvoirs publics, entreprises, syndicats de salariés, chercheurs et aux acteurs de l’évaluation extra-financière des entreprises.
Plateforme RSE
L’application de visio Zoom, permet notamment aux entreprises d’organiser des visioconférences d’affaires, des réunions avec les collaborateurs ainsi que des webinaires en ligne.
Zoom repose donc sur un modèle d’affaires « freemium » se traduisant comme un service gratuit, en libre accès et destiné à attirer un grand nombre d’utilisateurs : l’application Zoom permet de faire des visioconférences en offrant 40 minutes gratuites pour des groupes allant jusqu’à 100 personnes et permet d’organiser des réunions illimitées.
Depuis le début du confinement, Zoom est montée en puissance et est désormais, devant l’un de ses concurrents Microsoft Teams, l’application la plus téléchargée au monde sur un système d’exploitation mobile d’Apple (iOS) mais également sur Android (Google).
Cette application a donc été prisée par une multitude d’entreprises, notamment en raison de ses nombreux avantages : pas de création de compte, simple d’utilisation, et présence de quelques fonctions amusantes comme la possibilité de changer le fond derrière soi.
Zoom est montée en puissance et est désormais, devant l’un de ses concurrents Microsoft Teams, l’application la plus téléchargée au monde
Face à cette popularité, l’application a fait l’objet de nombreuses inquiétudes et réactions en ce qui concerne la collecte, de la gestion des données personnelles, et notamment au respect de la vie privée de ses utilisateurs.
En effet, le 23 mars dernier, un magazine canadien révélait que la version iOS de l’application Zoom partageait et envoyait certaines données privées au réseau social Facebook même si l’utilisateur ne disposait pas d’un compte Facebook, et ce, sans prévenir ses utilisateurs. Cette pratique n’était pas indiquée dans sa politique de confidentialité.
L’application iOS de Zoom notifiait Facebook dès que l’utilisateur ouvrait l’application, et transmettait des données de ses utilisateurs à savoir le fuseau horaire où ils se trouvaient, le nom de l’opérateur téléphonique, la version du système d’exploitation, la langue de l’appareil, la taille de l’écran, l’espace disque. Cela permettait de créer un identifiant de publicité afin de permettre aux annonceurs publicitaires de mieux cibler les utilisateurs de Zoom.
Le 23 mars dernier, un magazine canadien révélait que la version iOS de l’application Zoom partageait et envoyait certaines données privées au réseau social Facebook
Dans le cadre actuel où le télétravail explose, et par conséquent où les entreprises utilisent de plus en plus les applications de visioconférence, la plateforme a réagi immédiatement à cette révélation de transfert de données personnelles à Facebook.
A noter que l’application Zoom avait eu des problèmes de confidentialité similaires en juillet 2019, une faille ayant révélé que l’application laissait allumée la webcam d’un Mac sans aucune autorisation.
Le 27 mars 2020, Zoom a publié une mise à jour de la version iOS de son application ayant pour objectif d’éviter tout transfert de données vers Facebook.
Zoom avait déclaré que cela était dû au fait que l’application s’appuyait sur le kit de développement Facebook. Pour être plus précis, la fonctionnalité « Login with Facebook » était implémentée via le kit de développement du réseau social afin d’offrir un moyen alternatif pratique d’accéder à l’application. Cependant, cette fonctionnalité collectait des données utilisateurs.
Le 27 mars 2020, Zoom a publié une mise à jour de la version iOS de son application ayant pour objectif d’éviter tout transfert de données vers Facebook
Zoom a donc confirmé que le Software Development Kit (« SDK ») de Facebook, un outil qui collectait et envoyait des données utilisateurs a bien été supprimé de l’application.
Immédiatement, la plateforme a re-configuré la fonctionnalité de sorte que les utilisateurs puissent toujours se connecter au réseau social via leur navigateur. Elle affirme que les utilisateurs peuvent désormais mettre à jour l’application sans craindre que leurs données soient à nouveau envoyées à Facebook. Sa sensibilité au RGPD est toutefois à souligner, ayant par ailleurs nommé un Data Protection Officer pour protéger la vie privée de ses utilisateurs.
La question du chiffrement de bout en bout des conversions demeure toutefois, et appelle donc à la prudence des échanges…
Si l’attention se porte sur ZOOM, les autres applications ne sont pas épargnées par les critiques portant sur la protection des données personnelles. Ainsi, House Party indique, dans sa Politique de protection des données, que le responsable de traitement est libre d’utiliser le contenu des communications transmises par l’utilisateur. De surcroît, les données peuvent être transférées à des tiers, ce qui peut sembler logique au regard de la nécessité de faire appel à des sous-traitants ; cependant, la Politique mentionne des « partenaires commerciaux ». L’interprétation est donc large !
La question du chiffrement de bout en bout des conversions demeure toutefois, et j’appelle donc à la prudence des échanges…
Enfin, il ne faut pas oublier que de nombreuses sociétés proposant ces services sont de droit américain : ainsi, les autorités américaines, notamment en vertu du Cloud Act, disposent d’un accès aux données, même si les serveurs sont localisés en-dehors du territoire américain.
Julie Jacob, avocate spécialisée IP/IT, fondatrice du cabinet Jacob Avocats
http://www.magazine-decideurs.com/news/j-jacob-jacob-avocats-j-appelle-a-la-prudence-concernant-l-application-de-visio-zoom
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