Lancement de la concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes

C’était une des onze mesures pour la jeunesse promises par le gouvernement au printemps dernier. La concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes s’est ouverte le 27 septembre en présence de la ministre du Travail. Un « exercice exigeant » que France Stratégie aura la charge, avec la DARES, de piloter jusqu’à sa conclusion en décembre.

Au printemps dernier, après des échanges nourris avec les organisations de jeunesse, le gouvernement s’est engagé à réduire la précarité de l’emploi des jeunes et à renforcer leurs droits. Dispositif phare du train de mesures annoncé, l’ARPE, l’aide à la recherche d’un premier emploi, bénéficie déjà à 15000 jeunes diplômés sans ressources financières. Mais le plan comprend dix autres mesures dont le lancement d’une concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes, associant partenaires sociaux et organisations de jeunesse

http://www.strategie.gouv.fr/actualites/lancement-de-concertation-faveur-de-linsertion-professionnelle-jeunes

ODD : LE CAC40 SE MOBILISE… DOUCEMENT

 

Sur les 40 entreprises du CAC40, 11 seulement évoquent les Objectifs de développement durable (ODD) et leur propre contribution dans leur document de référence 2016. 21 n’en font même pas mention. Le cabinet B&L évolution, auteur de l’étude, les incite entreprises à se tourner rapidement vers ce levier de RSE, mais aussi de business.

Un an tout juste après l’adoption de l’Agenda 2030 et des 17 Objectifs de développement durable (ODD) par l’ONU, où en sont les grandes entreprises françaises dans leur prise en compte? À l’état embryonnaire, au vu de l’étude publiée par le cabinet B&L évolution.

ODD : les entreprises se mobilisent !

168 MILLIONS D’ENFANTS AU TRAVAIL DANS LE MONDE

 

168 MILLIONS D’ENFANTS AU TRAVAIL DANS LE MONDE

Dans les champs, dans les mines ou l’industrie, ce sont encore des millions d’enfants, 168 selon l’OIT, qui travaillent, dans des conditions souvent dangereuses, au lieu d’aller à l’école. Un fléau qui doit être combattu par les gouvernements, mais aussi les entreprises, qui peuvent être exposées via des chaînes d’approvisionnement de plus en plus complexes.
168 millions d’enfants travaillent dans le monde, notamment dans le secteur agricole, minier et industriel, selon l’OIT.
BIG / Novethic
“Il est inacceptable de trouver encore aujourd’hui 168 millions d’enfants au travail dans le monde, dont 85 millions font un travail dangereux”, a rappelé Guy Ryder, le directeur de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le 12 juin dernier, à l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants. Et ce alors même que la Convention 138 concernant l’âge minimum d’admission à l’emploi, de 1973, a été ratifiée par 168 États membres et que la Convention 182 sur les pires formes de travail des enfants, de 1999, est proche de la ratification universelle.

“Dire que le travail des enfants n’a pas sa place dans des marchés bien organisés et bien réglementés est une évidence. Pourtant, aujourd’hui le travail des enfants reste répandu dans les chaines d’approvisionnement”, a-t-il ajouté, appelant à la mise en place de partenariats associant les pouvoirs publics, les entreprises et les organisations d’employeurs et de travailleurs.

Même si le travail des enfants a baissé d’un tiers depuis dix ans, c’est encore près d’un enfant sur 10 dans le monde qui est aujourd’hui au travail. Une situation inacceptable.

Tous les secteurs peuvent être concernés

Ces enfants sont employés dans l’agriculture à plus de 70%, dans les mines, dans les usines mais aussi dans le tourisme. “Le travail des enfants est présent dans de nombreuses professions, en particulier dans l’économie rurale et informelle et dans les domaines où la gouvernance du marché du travail, les syndicats et les organisations d’employeurs sont souvent fragiles ou inexistants ainsi que dans ceux où les inspecteurs du travail n’ont pas la capacité d’intervenir. Dans les chaines de production, le travail des enfants peut intervenir dans de petits ateliers ou à domicile, ce qui le rend difficile à déceler et à combattre. Si de nombreux enfants sont susceptibles d’être astreints au travail dans la production de produits ou de services faisant l’objet d’échanges sur les marchés internationaux, un nombre beaucoup plus élevé d’entre eux travaillent à la production d’articles destinés à la consommation nationale”, précise l’OIT.

Les grandes entreprises peuvent être exposées au travail des enfants via leur chaîne d’approvisionnement. Régulièrement, des entreprises, voire des secteurs entiers, sont pointées du doigt. Dernier exemple en date : le secteur automobile. En juillet dernier, le quotidien britannique The Guardian révélait ainsi que des fournisseurs de peinture ayant pour clients des marques comme BMW, Vauxhall ou Audi s’approvisionnaient dans des mines indiennes illégales, où le travail des enfants est monnaie courante, pour se fournir en mica, un minéral utilisé pour créer un effet de miroitement. Des révélations qui ont poussé les constructeurs concernés à lancer des enquêtes plus poussées chez leurs fournisseurs, précisant que leur code de conduite interdit le travail des enfants dans leur chaine d’approvisionnement.

Les normes actuelles sont insuffisantes

Mais il faut aussi savoir que le travail des enfants ne concerne pas seulement les pays en développement, comme le montrait récemment un rapport de l’ONG Human Right Watch sur l’industrie américaine du tabac. “Dans l’économie mondialisée d’aujourd’hui, les entreprises dépendent souvent de chaines d’approvisionnement complexes. Les matières premières peuvent être produites dans plusieurs pays, transformées ou assemblées en produits finis dans un autre et consommées dans différents marchés à travers le monde. Les enfants peuvent être exploités à tous les stades de la chaîne d’approvisionnement, mais, le plus souvent, ils le sont en début de chaîne de production”, souligne l’ONG.

Pour Human Right Watch, les normes internationales actuelles, la plupart non contraignantes, restent insuffisantes pour éradiquer ce fléau. “Lorsque les normes sont volontaires, certaines entreprises les prennent au sérieux, mais d’autres les ignorent purement et simplement, même si la vie et la sécurité des enfants et d’autres travailleurs sont en jeu. Les gouvernements devraient imposer aux entreprises des obligations contre le travail des enfants et les violations des droits de l’homme dans le cadre de leurs chaines d’approvisionnement”, conclu Jo Becker, directrice de plaidoyer à la division Droits des enfants de HRW.

http://www.novethic.fr/empreinte-sociale/droits-humains/isr-rse/168-millions-d-enfants-au-travail-dans-le-monde-144008.html

 

Chiffrement et lutte contre le terrorisme : attention à ne pas se tromper de cible

 

Chiffrement et lutte contre le terrorisme : attention à ne pas se tromper de cible

Le chiffrement est une méthode qui consiste à protéger des données ou des communications en les rendant illisibles de l’extérieur et déverrouillables par une clé. Accusé de faciliter la propagande et la préparation d’actes terroristes, certaines voix au sein du gouvernement français plaident en faveur d’une initiative européenne visant à sa limitation. Attention, toutefois, à ne pas céder à des solutions de facilité qui pourraient avoir des conséquences graves et non anticipées. Limiter les moyens de chiffrement ou instaurer des « portes dérobées » pour permettre aux forces de l’ordre d’accéder aux données chiffrées de nos applications affaiblirait la sécurité des systèmes d’information dans leur ensemble tout en ayant une efficacité limitée. L’urgence de la situation ne doit pas nous conduire à sous-estimer ces risques, ni à faire l’impasse d’un débat sur les implications politiques, sociales et économiques d’une limitation du chiffrement.

Lire la tribune

Tribune – « Chiffrement et lutte contre le terrorisme : attention à ne pas se tromper de cible »

 

Transformation numérique des PME

 

Transformation numérique des PME :

“Les PME représentent 99% des entreprises françaises. Assurer leur transition numérique, c’est assurer l’avenir de notre économie”

Après la remise de ses travaux à Axelle Lemaire et Martine Pinville, le Conseil national du numérique annonce le lancement d’une phase de co-construction
En mars dernier, le Gouvernement – Emmanuel MACRON, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique ; Matthias FEKL, Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur ; Martine PINVILLE, Secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire et Axelle LEMAIRE, Secrétaire d’État chargée du numérique – a chargé le Conseil d’élaborer d’ici octobre 2016 un plan d’action national pour la transition numérique des PME, en collaboration avec la Direction générale des Entreprises (DGE) et l’ensemble des partenaires de la transition numérique des PME. Le Conseil national du numérique a remis à Axelle LEMAIRE et Martine PINVILLE les résultats de ses premiers travaux.

Le constat est alarmant : seules 15,8% des PME françaises, hors microentreprises, vendent en ligne en 2015, ce qui place la France au 13ème rang des pays européens. Ce retard, dommageable pour notre économie, entraîne des pertes de marché considérables et laisse de nombreuses opportunités de croissance inexploitées.

Pour Mounir MAHJOUBI, Président du CNNum : “Les PME représentent 99% des entreprises françaises. Assurer leur transition numérique, c’est assurer l’avenir de notre économie. Alors qu’elles sont des vecteurs majeurs de croissance, les PME ont trop souvent été oubliées, délaissées par les politiques publiques.”
Pour concevoir ce plan d’action, le Conseil a adopté une démarche innovante. D’abord par son périmètre, limité à un aspect spécifique de la transformation numérique des PME : le commerce connecté, qui consiste à mieux vendre grâce au numérique. “Trop souvent, on a exhorté les PME à se transformer sans toujours leur montrer le chemin.

Lien vers la page PME du CNNum : http://cnnumerique.fr/pme/
Lien vers la page de la remise PME : http://cnnumerique.fr/saisine-pme-retour-sur-la-journee-du-27-juillet-2016/

25 ans d’évolution de l’emploi : les 5 mutations majeures

25 ans d’évolution de l’emploi : les 5 mutations majeures

Aujourd’hui, les 5 mutations majeures en 25 ans d’évolution de l’emploi
Via La Tribune et Xerfi Canal
Il faut prendre du recul, beaucoup de recul. En réalité, il faut 25 ans pour se rendre compte des mutations profondes du marché du travail français. Premier constat : l’emploi s’est d’abord beaucoup féminisé : le nombre de femmes en emploi a progressé d’environ 2,8 millions sur la période pour seulement une hausse de 624.000 pour les hommes. Le « gap » est énorme avec un rapport de 1 à 4,5. Si bien qu’aujourd’hui plus de 48% des emplois sont occupés par des femmes : la parité n’est donc plus très loin et deux courbes se rapprochent : celle des taux d’emplois (qui rapporte le nombre de personnes en emplois sur la population en âge de travailler, grosso modo les 15 à 64 ans). La courbe des femmes monte et à près de 61%, jamais elle n’a été aussi haute. Pour les hommes, elle descend à 67,7%. Jamais depuis le début de la série (c’est à dire 1975), elle n’est descendue aussi bas. Jamais, non plus, depuis le début de la série, l’écart hommes-femmes n’a été aussi réduit : 6,8 points.
En 1975, un écart était supérieur à 31 points !
C’est une transformation sociale majeure. C’est le résultat de la nécessité d’un double salaire à l’ère de la consommation de masse, de la marchandisation des tâches domestiques qui a été la clé de l’accès aux femmes à des postes plus élevés, de la volonté d’une plus forte reconnaissance sociale des femmes et de leur plus forte autonomie financière. La féminisation va de pair avec un deuxième bouleversement, la montée de la tertiarisation des emplois.
Sur les 25 dernières années, l’industrie a détruit 1,4 million d’emplois (en partie liée à l’externalisation), l’agriculture près de 500.000, la construction est restée stable, le tertiaire en a gagné 5,3 millions. L’industrie, l’agriculture, le BTP sont très masculinisés : près de 8 emplois sur 10 sont occupés par des hommes alors que les femmes sont majoritaires dans le tertiaire.
L’élévation du niveau général de formation de la population
C’est bien entendu la conséquence de l’effort appuyé dans le système éducatif, notamment le supérieur. Si bien qu’aujourd’hui la proportion de personnes en emploi, dotée d’un niveau de diplôme équivalent au bac ou supérieur, est passée de 30 à 60% en 25 ans et seule une minorité des emplois occupés (à peine plus de 10%) le sont par des personnes sans diplôme.
Attention, le niveau des emplois n’a pas suivi. Des personnes hautement qualifiées (bien souvent des jeunes) sont contraintes d’accepter des emplois en dessous de leur compétence chassant par là même les employés qui les occupaient traditionnellement et dont le point de chute est bien souvent Pôle Emploi. Une autre transformation majeure concerne le statut de l’emploi avec une grande rupture, celle de la montée du salariat. Il y a 25 ans, la salarisation complète de la société était une thèse largement partagée. Or la part du salariat tend à diminuer depuis le début des années 2000.
La précarisation du salariat
C’est la conséquence de l’épuisement de la baisse de l’emploi indépendant traditionnel (agriculteurs, artisans, commerçants, professions libérales) mais aussi des nouvelles modalités de travail indépendant ultra-flexible (avec notamment la création du statut d’autoentrepreneur en 2009) le plus souvent en sous-traitance des entreprises. La précarisation du salariat est une autre tendance forte. C’est d’abord la montée du temps partiel : qui concerne aujourd’hui près d’un salarié sur 5 contre 12% au début des années 90. Un temps partiel, qui dans bien des cas est plus subi que choisi. Autre signe, les CDD, l’intérim prennent une place croissance, même si les CDI restent ultra-majoritaires avec environ 88% du stock de l’emploi salarié. Mais c’est une baisse de 4 points sur 25 ans, contre une progression de 2,5 points pour les CDD et de 1,5 point pour l’emploi intérimaire.
Féminisation, tertiarisation, élévation du niveau de qualification, rupture dans la progression séculaire du salariat, et précarisation forment les 5 grandes mutations du marché du travail des 25 dernières années.
>> Plus de vidéos sur le site Xerfi Canal, le médiateur du monde économique

Gouvernance d’entreprise : la Blockchain comme ingrédient de nouvelles innovations de rupture

 

Gouvernance d’entreprise : la Blockchain comme ingrédient de nouvelles innovations de rupture

Utilisé à l’origine avec le bitcoin, le blockchain voit ses applications s’étendre rapidement. Ce système fiable et résilient d’enregistrement de transactions gagne l’ensemble de la nouvelle économie.
Apparu en 2008 et créé par le « toujours » énigmatique Satoshi Nakamoto, le concept de blockchain (BC) a consisté initialement en une combinaison originale des mécanismes de cryptographie et de l’architecture pair à pair (P2P) dédiée à la mise en œuvre d’une monnaie virtuelle, le Bitcoin.

 

Par Jean-Fabrice Lebraty, Professeur en Sciences de Gestion. Spécialisé en Systèmes d’Information, Université Jean-Moulin Lyon 3

https://theconversation.com/profiles/jean-fabrice-lebraty-270621

Le Parlement Européen souhaite le développement de la RSE

Le Parlement Européen souhaite le développement de la RSE

Résolution du Parlement Européen du 5 juillet : des mesures ambitieuses pour la #RSE dont la création de #Plateforme #RSE dans d’autres pays ; l’intégration du développement durable dans la #chaineDeValeur ; le développement de #label RSE ou encore l’évaluation d’impact sur le développement durable pour les accords commerciaux… !

https://lnkd.in/ezM8iCK B&L évolution Bertrand Desmier Consult’in France

7 chiffres qui montrent que le digital est vecteur de progrès

7 chiffres qui montrent que le digital est vecteur de progrès
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Une technologie digitale (à l’image d’un réseau mobile) est adoptée 23 fois plus vite qu’une solution de communication traditionnelle (comme un réseau électrique), selon un récent rapport réalisé par la Golbal e-sustainability Initiative (GeSI) et Accenture, «How digital solutions will drive progress towards the sustainable development goals».
Où en serons-nous en 2030, si les Etats parviennent à tirer pleinement partie des outils digitaux à leur disposition? C’est pour répondre à cette question que les auteurs de l’étude ont cherché à comprendre quel impact le digital pourrait avoir sur les dix-sept objectifs de développement durable que se sont fixées les Nations Unies en septembre dernier. Création de richesse, accès aux soins, enseignement, l’étude balaie un large champs de problématiques de société auxquelles le digital peut apporter une réponse.

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