Transformation numérique des PME

 

Transformation numérique des PME :

“Les PME représentent 99% des entreprises françaises. Assurer leur transition numérique, c’est assurer l’avenir de notre économie”

Après la remise de ses travaux à Axelle Lemaire et Martine Pinville, le Conseil national du numérique annonce le lancement d’une phase de co-construction
En mars dernier, le Gouvernement – Emmanuel MACRON, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique ; Matthias FEKL, Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur ; Martine PINVILLE, Secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire et Axelle LEMAIRE, Secrétaire d’État chargée du numérique – a chargé le Conseil d’élaborer d’ici octobre 2016 un plan d’action national pour la transition numérique des PME, en collaboration avec la Direction générale des Entreprises (DGE) et l’ensemble des partenaires de la transition numérique des PME. Le Conseil national du numérique a remis à Axelle LEMAIRE et Martine PINVILLE les résultats de ses premiers travaux.

Le constat est alarmant : seules 15,8% des PME françaises, hors microentreprises, vendent en ligne en 2015, ce qui place la France au 13ème rang des pays européens. Ce retard, dommageable pour notre économie, entraîne des pertes de marché considérables et laisse de nombreuses opportunités de croissance inexploitées.

Pour Mounir MAHJOUBI, Président du CNNum : “Les PME représentent 99% des entreprises françaises. Assurer leur transition numérique, c’est assurer l’avenir de notre économie. Alors qu’elles sont des vecteurs majeurs de croissance, les PME ont trop souvent été oubliées, délaissées par les politiques publiques.”
Pour concevoir ce plan d’action, le Conseil a adopté une démarche innovante. D’abord par son périmètre, limité à un aspect spécifique de la transformation numérique des PME : le commerce connecté, qui consiste à mieux vendre grâce au numérique. “Trop souvent, on a exhorté les PME à se transformer sans toujours leur montrer le chemin.

Lien vers la page PME du CNNum : http://cnnumerique.fr/pme/
Lien vers la page de la remise PME : http://cnnumerique.fr/saisine-pme-retour-sur-la-journee-du-27-juillet-2016/

25 ans d’évolution de l’emploi : les 5 mutations majeures

25 ans d’évolution de l’emploi : les 5 mutations majeures

Aujourd’hui, les 5 mutations majeures en 25 ans d’évolution de l’emploi
Via La Tribune et Xerfi Canal
Il faut prendre du recul, beaucoup de recul. En réalité, il faut 25 ans pour se rendre compte des mutations profondes du marché du travail français. Premier constat : l’emploi s’est d’abord beaucoup féminisé : le nombre de femmes en emploi a progressé d’environ 2,8 millions sur la période pour seulement une hausse de 624.000 pour les hommes. Le « gap » est énorme avec un rapport de 1 à 4,5. Si bien qu’aujourd’hui plus de 48% des emplois sont occupés par des femmes : la parité n’est donc plus très loin et deux courbes se rapprochent : celle des taux d’emplois (qui rapporte le nombre de personnes en emplois sur la population en âge de travailler, grosso modo les 15 à 64 ans). La courbe des femmes monte et à près de 61%, jamais elle n’a été aussi haute. Pour les hommes, elle descend à 67,7%. Jamais depuis le début de la série (c’est à dire 1975), elle n’est descendue aussi bas. Jamais, non plus, depuis le début de la série, l’écart hommes-femmes n’a été aussi réduit : 6,8 points.
En 1975, un écart était supérieur à 31 points !
C’est une transformation sociale majeure. C’est le résultat de la nécessité d’un double salaire à l’ère de la consommation de masse, de la marchandisation des tâches domestiques qui a été la clé de l’accès aux femmes à des postes plus élevés, de la volonté d’une plus forte reconnaissance sociale des femmes et de leur plus forte autonomie financière. La féminisation va de pair avec un deuxième bouleversement, la montée de la tertiarisation des emplois.
Sur les 25 dernières années, l’industrie a détruit 1,4 million d’emplois (en partie liée à l’externalisation), l’agriculture près de 500.000, la construction est restée stable, le tertiaire en a gagné 5,3 millions. L’industrie, l’agriculture, le BTP sont très masculinisés : près de 8 emplois sur 10 sont occupés par des hommes alors que les femmes sont majoritaires dans le tertiaire.
L’élévation du niveau général de formation de la population
C’est bien entendu la conséquence de l’effort appuyé dans le système éducatif, notamment le supérieur. Si bien qu’aujourd’hui la proportion de personnes en emploi, dotée d’un niveau de diplôme équivalent au bac ou supérieur, est passée de 30 à 60% en 25 ans et seule une minorité des emplois occupés (à peine plus de 10%) le sont par des personnes sans diplôme.
Attention, le niveau des emplois n’a pas suivi. Des personnes hautement qualifiées (bien souvent des jeunes) sont contraintes d’accepter des emplois en dessous de leur compétence chassant par là même les employés qui les occupaient traditionnellement et dont le point de chute est bien souvent Pôle Emploi. Une autre transformation majeure concerne le statut de l’emploi avec une grande rupture, celle de la montée du salariat. Il y a 25 ans, la salarisation complète de la société était une thèse largement partagée. Or la part du salariat tend à diminuer depuis le début des années 2000.
La précarisation du salariat
C’est la conséquence de l’épuisement de la baisse de l’emploi indépendant traditionnel (agriculteurs, artisans, commerçants, professions libérales) mais aussi des nouvelles modalités de travail indépendant ultra-flexible (avec notamment la création du statut d’autoentrepreneur en 2009) le plus souvent en sous-traitance des entreprises. La précarisation du salariat est une autre tendance forte. C’est d’abord la montée du temps partiel : qui concerne aujourd’hui près d’un salarié sur 5 contre 12% au début des années 90. Un temps partiel, qui dans bien des cas est plus subi que choisi. Autre signe, les CDD, l’intérim prennent une place croissance, même si les CDI restent ultra-majoritaires avec environ 88% du stock de l’emploi salarié. Mais c’est une baisse de 4 points sur 25 ans, contre une progression de 2,5 points pour les CDD et de 1,5 point pour l’emploi intérimaire.
Féminisation, tertiarisation, élévation du niveau de qualification, rupture dans la progression séculaire du salariat, et précarisation forment les 5 grandes mutations du marché du travail des 25 dernières années.
>> Plus de vidéos sur le site Xerfi Canal, le médiateur du monde économique

Gouvernance d’entreprise : la Blockchain comme ingrédient de nouvelles innovations de rupture

 

Gouvernance d’entreprise : la Blockchain comme ingrédient de nouvelles innovations de rupture

Utilisé à l’origine avec le bitcoin, le blockchain voit ses applications s’étendre rapidement. Ce système fiable et résilient d’enregistrement de transactions gagne l’ensemble de la nouvelle économie.
Apparu en 2008 et créé par le « toujours » énigmatique Satoshi Nakamoto, le concept de blockchain (BC) a consisté initialement en une combinaison originale des mécanismes de cryptographie et de l’architecture pair à pair (P2P) dédiée à la mise en œuvre d’une monnaie virtuelle, le Bitcoin.

 

Par Jean-Fabrice Lebraty, Professeur en Sciences de Gestion. Spécialisé en Systèmes d’Information, Université Jean-Moulin Lyon 3

https://theconversation.com/profiles/jean-fabrice-lebraty-270621

Le Parlement Européen souhaite le développement de la RSE

Le Parlement Européen souhaite le développement de la RSE

Résolution du Parlement Européen du 5 juillet : des mesures ambitieuses pour la #RSE dont la création de #Plateforme #RSE dans d’autres pays ; l’intégration du développement durable dans la #chaineDeValeur ; le développement de #label RSE ou encore l’évaluation d’impact sur le développement durable pour les accords commerciaux… !

https://lnkd.in/ezM8iCK B&L évolution Bertrand Desmier Consult’in France

7 chiffres qui montrent que le digital est vecteur de progrès

7 chiffres qui montrent que le digital est vecteur de progrès
Read more at http://www.frenchweb.fr/7-chiffres-qui-montrent-que-le-digital-est-vecteur-de-progres/249358#3qUHuAAvFLQmd2M7.99

Une technologie digitale (à l’image d’un réseau mobile) est adoptée 23 fois plus vite qu’une solution de communication traditionnelle (comme un réseau électrique), selon un récent rapport réalisé par la Golbal e-sustainability Initiative (GeSI) et Accenture, «How digital solutions will drive progress towards the sustainable development goals».
Où en serons-nous en 2030, si les Etats parviennent à tirer pleinement partie des outils digitaux à leur disposition? C’est pour répondre à cette question que les auteurs de l’étude ont cherché à comprendre quel impact le digital pourrait avoir sur les dix-sept objectifs de développement durable que se sont fixées les Nations Unies en septembre dernier. Création de richesse, accès aux soins, enseignement, l’étude balaie un large champs de problématiques de société auxquelles le digital peut apporter une réponse.

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ERIN : UN RÉSEAU EUROPÉEN POUR FÉDÉRER LES ACTIVISTES DE L’INVESTISSEMENT RESPONSABLE

ERIN : UN RÉSEAU EUROPÉEN POUR FÉDÉRER LES ACTIVISTES DE L’INVESTISSEMENT RESPONSABLE

ShareAction, spécialiste de l’engagement actionnarial britannique, a organisé à Berlin, le 10 juin, le lancement d’ERIN. Ce réseau européen pour l’investissement responsable rassemble près d’une trentaine d’organisations, dont de nombreuses ONG environnementales. Il a réuni près de 150 participants venus d’une quinzaine de pays, qui ont décliné les différentes facettes de leurs actions visant à transformer le secteur financier pour qu’il soit au service de la société.

http://www.novethic.fr/isr-et-rse/actualite-de-lisr/isr-rse/erin-un-reseau-europeen-pour-federer-les-activistes-de-l-investissement-responsable-143949.html

LE TRAVAIL SE TRANSFORME À UN RYTHME JAMAIS ATTEINT

“LE TRAVAIL SE TRANSFORME À UN RYTHME JAMAIS ATTEINT JUSQU’À PRÉSENT” CYRIL COSME (OIT)
Pendant deux semaines, du 30 mai au 10 juin, près de 6 000 délégués représentant les 187 États membres, des employeurs et des travailleurs se sont réunis à Genève pour la 105ème réunion annuelle de l’Organisation internationale du travail. Au menu des discussions : l’avenir du marché du travail, l’emploi des jeunes, les chaînes d’approvisionnement mondiales, le travail décent dans les États fragiles ou encore l’impact de la Déclaration de l’OIT de 2008 sur la justice sociale. De retour de Suisse, Cyril Cosme, directeur du bureau de l’OIT pour la France, nous livre son bilan.Continue reading

Le panorama de l environnement 2015 OCDE

Le Panorama de l’environnement 2015 présente des indicateurs-clés de l’environnement, ainsi qu’une sélection d’indicateurs socio-économiques et sectoriels, afin de suivre les progrès des pays membres de l’OCDE sur une sélection de sujets environnementaux et d’informer les débats et l’évaluation politiques. L’édition de cette année couvre plus largement la fiscalité environnementale, l’aide publique au développement et les budgets de recherche et développement.

http://www.oecd.org/fr/env/indicateurs-modelisation-perspectives/panorama-de-l-environnement-2015-9789264255531-fr.htm?utm_content=bufferb36a9&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer

Un agenda européen pour l’économie collaborative

Un agenda européen pour l’économie collaborative 

 

La Commission publie des lignes directrices visant à aider les consommateurs, les entreprises et les pouvoirs publics à s’engager dans la voie de l’économie collaborative, qui est en pleine expansion.

L’économie collaborative constitue un nouveau type d’offre et d’utilisation de produits et de services passant par des plateformes en ligne. Elle couvre de nombreux secteurs et propose de nouvelles opportunités à toutes les parties intéressées. Par ailleurs, elle présente une envergue supérieure à celle de quelques entreprises bien connues: nombre de personnes en Europe déploient des trésors d’imagination pour développer de nouvelles modèles économiques.

L’économie collaborative est en expansion rapide et prend racine dans l’UE, les autorités au niveau national et local répondant à cette évolution par un patchwork de dispositions réglementaires. Cette approche fragmentée en matière de modèles économiques crée de l’incertitude à la fois pour les opérateurs traditionnels, les nouveaux prestataires de service et les consommateurs et pourrait porter atteinte à l’innovation, à la création d’emploi ou à la croissance.

C’est pourquoi, la Commission européenne a présenté aujourd’hui des lignes directrices visant à aider les consommateurs, les entreprises et les pouvoirs publics à s’engager sereinement dans la voie de l’économie collaborative. Ces nouveaux modèles économiques sont susceptibles d’apporter une contribution majeure à l’emploi et à la croissance dans l’Union européenne, à condition d’être encouragés et développés de manière responsable.

 

http://ec.europa.eu/news/2016/06/20160602_fr.htm