Les nouveaux défis de la finance solidaire

 

Les encours d’épargne solidaire ont quasiment doublé en cinq ans. Mais pour prendre plus d’ampleur, la finance solidaire a encore beaucoup de défis à relever.
Environ 0,19% de l’épargne des Français, soit 8,46 milliards d’euros d’encours. Voilà ce que représente aujourd’hui l’épargne solidaire dans l’épargne financière totale des ménages. Il y a cinq ans cette part étant de 0,10%. Depuis le début de la décennie, la part de l’épargne solidaire a donc presque doublé. Un constat optimiste en cette traditionnelle semaine de la finance solidaire qui se déroule cette année du 3 au 10 novembre. Mais les tenants de cette finance solidaire, qui soutient des entreprises à finalité sociales et environnementales, ont pour objectif d’atteindre 1% de l’épargne totale des ménages dans les années 2020. De quoi, peut-être, obtenir les liquidités suffisantes pour faire bouger le curseur de l’économie capitaliste actuelle en France.
http://www.latribune.fr/economie/france/les-nouveaux-defis-de-la-finance-solidaire-613496.html#xtor=EPR-2-%5Bl-actu-du-jour%5D-20161104

General Electric signe la fin de l’évaluation annuelle des salariés

 

Chez GE, la suppression des notations annuelles a déjà été testée auprès de 13.000 salariés cette année.

Le conglomérat américain va installer un système de notation permanente via une application mobile. Les augmentations de salaires annuelles pourraient aussi disparaître.

Fastidieuses, inutiles et décourageantes. C’est le jugement que General Electric semble tirer des évaluations annuelles pratiquées depuis des décennies auprès de ses salariés. L’industriel américain, qui emploie plus de 300.000 personnes dans le monde, a donc décidé d’abandonner l’exercice dans toutes ses filiales, et de le troquer pour un système d’évaluation permanent, fonctionnant à partir d’une application mobile.

Se projeter vers l’avenir

La suppression des évaluations annuelles s’intègre ainsi à une réforme plus globale, lancée voilà environ trois ans et baptisée Fast-Works, qui vise à simplifier les processus de décision. Les salariés sont encouragés à expérimenter leurs produits le plus fréquemment possible, avec un retour permanent des clients. Ils doivent identifier les échecs au plus vite pour mettre fin aux projets inutiles. Des méthodes très inspirées de la Silicon Valley. Plutôt que des objectifs annuels, les salariés se voient donc assigner des « priorités » qui évoluent en cours d’année. L’évaluation est permanente, l’idée étant de se projeter vers l’avenir plutôt que faire un bilan fastidieux du passé.
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http://www.lesechos.fr/industrie-services/industrie-lourde/0211240505313-general-electric-revolutionne-ses-methodes-de-management-2025738.php?vSfgeFUyxulzW1Em.99#Xtor=AD-6000

Class action au travail, mode d’emploi

 

Voté le 12 octobre 2016, l’action de groupe permettra aux syndicats et associations de saisir le juge en cas de discrimination dans les relations de travail. La procédure a vocation à la faire cesser, mais peut aussi viser à réparer, par une indemnité, le préjudice subi

La loi de la modernisation de la justice du XXIème siècle votée le 12 octobre 2016 rend possible les actions de groupe en matière de discrimination dans les relations relevant du code du travail.

La loi de la modernisation de la justice du XXIème siècle* votée le 12 octobre 2016, consacre un important chapitre à l’action de groupe en matière de discrimination dans les relations relevant du code du travail (article 87).

Elle peut être exercée lorsque plusieurs individus placés dans une situation similaire subissent un dommage causé par une même personne physique ou morale ayant pour cause commune un manquement de même nature à ses obligations légales ou contractuelles. Mais pas question d’agir immédiatement devant le tribunal.
Premier acte: le syndicat doit saisir l’employeur
Dans un premier temps, le syndicat qui a constaté cette discrimination menée à l’encontre de plusieurs personnes doit demander officiellement, par une mise en demeure à l’employeur de la faire cesser. L’employeur dispose alors d’un délai d’un mois pour informer de cette requête le comité d’entreprise ou à défaut, les délégués du personnel, ainsi que les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise.
À la demande de l’un d’entre eux (même si ce n’est pas celui qui a lancé l’alerte), l’entreprise doit engager une discussion sur les mesures permettant de faire cesser la situation de discrimination collective alléguée.

Deuxième acte: au bout de six mois, l’action de groupe peut être lancée
Le texte n’indique pas comment la discussion doit se dérouler. En revanche, il laisse aux protagonistes un délai de six mois à partir de la demande pour trouver une solution afin que la discrimination cesse. C’est le sens de la loi : l’action de groupe a pour objet de régler le litige avant d’aller devant le juge.
Si les discussions échouent, l’action de groupe peut être lancée. Le délai peut être raccourci si l’employeur rejette la demande.

Troisième acte: compétence du TGI
L’action de groupe se fait devant le tribunal de grande instance (TGI) pour faire cesser les manquements ; une astreinte financière peut alors être ordonnée par le juge. De plus, elle peut porter sur les demandes en réparation des préjudices subis du fait de la discrimination auxquelles l’employeur n’a pas fait droit (intégration, réintégration, augmentation de salaire, changement de poste…).

(1) Les associations régulièrement déclarées depuis cinq ans au moins pour la lutte contre les discriminations ou oeuvrant dans le domaine du handicap peuvent également introduire une action de groupe dans le cas de discriminations pour un emploi ou un stage. Par ailleurs, l’article 88précise les conditions dans lesquelles l’action de groupe peut être menée dans la Fonction publique et portée devant la juridiction administrative.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichLoiPreparation.do?idDocument=JORFDOLE000030962821&type=general&typeLoi=proj&legislature=14

Class action au travail, mode d’emploi http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/class-action-au-travail-mode-d-emploi_1842901.html

La poursuite des avancées pour aider les populations les plus pauvres passe plus que jamais par la réduction des inégalités

 

Comment parvenir à la prospérité équitable dans la sobriété  ?

La poursuite des avancées pour aider les populations les plus pauvres passe plus que jamais par la réduction des inégalités
Agir contre les inégalités
Contrairement à une idée répandue, les inégalités dans le monde sont en recul constant depuis 1990 et, bien souvent, les inégalités au sein de la population d’un même pays refluent depuis 2008 : pour un pays où les inégalités se sont aggravées, deux ont progressé dans les mêmes proportions sur cette période. Le niveau d’inégalités reste cependant trop élevé, avec une concentration préoccupante des richesses dans les quintiles supérieurs de revenu.
Soulignant que « l’heure n’est pas à l’autosatisfaction », le rapport constate que dans 34 des 84 pays analysés, les écarts se sont creusés, avec une hausse plus rapide des revenus des 60 % les plus riches que pour les 40 % les plus pauvres. Dans 23 pays, ceux qui se situent dans les deux quintiles inférieurs ont en fait vu leur revenu reculer sur la période, en termes relatifs (par rapport aux personnes plus aisées) comme en valeur absolue.

https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/handle/10986/25078/210958ovFR.pdf

http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2016/10/02/tackling-inequality-vital-to-end-extreme-poverty-by-2030?CID=ECR_TT_worldbank_FR_EXT

Les transitions professionnelles, révélatrices d’un marché du travail à deux vitesses

 

 

Chaque année, environ 17 % des actifs sont dans une situation sur le marché du travail différente de celle qu’ils avaient un an plus tôt. Ils ont pu changer d’entreprise, perdre leur emploi ou en retrouver un.

Cette Note d’analyse dresse un panorama des transitions professionnelles des salariés en France. L’intensification de ces transitions depuis trente ans met en évidence une dualisation du marché du travail.

http://www.strategie.gouv.fr/publications/transitions-professionnelles-revelatrices-dun-marche-travail-vitesses

COE recruter à l’heure du numérique

 

COE recruter à l’heure du numérique

Enquête COE/CSA “La recherche d’emploi à l’heure du numérique”

Le Conseil d’Orientation pour l’Emploi a sollicité l’Institut CSA pour réaliser une étude sur la recherche d’emploi à l’heure du numérique à l’occasion du colloque « Recruter à l’heure du numérique ». Pour réaliser cette étude, l’Institut CSA a interrogé par Internet un échantillon national représentatif de 504 salariés du secteur privé en poste depuis moins de 2 ans ainsi qu’un échantillon national représentatif de 501 personnes au chômage en recherche d’emploi. Ce double échantillon vise à comparer les pratiques de ceux qui ont trouvé récemment (moins de deux ans) un emploi de ceux qui en cherchent encore.
Ce sondage a eu lieu du 23 août au 2 septembre 2016. La représentativité des échantillons a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession ou ancienne profession de l’interviewé et stratification par région). Pour fluidifier la lecture de la synthèse, nous parlerons de salariés et de demandeurs d’emploi. Précision méthodologique : notons que cette enquête traitant notamment des outils numériques a été réalisée par Internet. Selon l’INSEE, 87% des chômeurs et 92% des actifs occupés étaient internautes en 2012.

http://www.coe.gouv.fr/Detail-Nouveaute.html?id_article=1342

http://www.coe.gouv.fr/Detail-Dossier.

html?id_article=1341 et http://www.coe.gouv.fr/Detail-Dossier.html?id_article=1340

Lancement de la concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes

C’était une des onze mesures pour la jeunesse promises par le gouvernement au printemps dernier. La concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes s’est ouverte le 27 septembre en présence de la ministre du Travail. Un « exercice exigeant » que France Stratégie aura la charge, avec la DARES, de piloter jusqu’à sa conclusion en décembre.

Au printemps dernier, après des échanges nourris avec les organisations de jeunesse, le gouvernement s’est engagé à réduire la précarité de l’emploi des jeunes et à renforcer leurs droits. Dispositif phare du train de mesures annoncé, l’ARPE, l’aide à la recherche d’un premier emploi, bénéficie déjà à 15000 jeunes diplômés sans ressources financières. Mais le plan comprend dix autres mesures dont le lancement d’une concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes, associant partenaires sociaux et organisations de jeunesse

http://www.strategie.gouv.fr/actualites/lancement-de-concertation-faveur-de-linsertion-professionnelle-jeunes

ODD : LE CAC40 SE MOBILISE… DOUCEMENT

 

Sur les 40 entreprises du CAC40, 11 seulement évoquent les Objectifs de développement durable (ODD) et leur propre contribution dans leur document de référence 2016. 21 n’en font même pas mention. Le cabinet B&L évolution, auteur de l’étude, les incite entreprises à se tourner rapidement vers ce levier de RSE, mais aussi de business.

Un an tout juste après l’adoption de l’Agenda 2030 et des 17 Objectifs de développement durable (ODD) par l’ONU, où en sont les grandes entreprises françaises dans leur prise en compte? À l’état embryonnaire, au vu de l’étude publiée par le cabinet B&L évolution.

ODD : les entreprises se mobilisent !

168 MILLIONS D’ENFANTS AU TRAVAIL DANS LE MONDE

 

168 MILLIONS D’ENFANTS AU TRAVAIL DANS LE MONDE

Dans les champs, dans les mines ou l’industrie, ce sont encore des millions d’enfants, 168 selon l’OIT, qui travaillent, dans des conditions souvent dangereuses, au lieu d’aller à l’école. Un fléau qui doit être combattu par les gouvernements, mais aussi les entreprises, qui peuvent être exposées via des chaînes d’approvisionnement de plus en plus complexes.
168 millions d’enfants travaillent dans le monde, notamment dans le secteur agricole, minier et industriel, selon l’OIT.
BIG / Novethic
“Il est inacceptable de trouver encore aujourd’hui 168 millions d’enfants au travail dans le monde, dont 85 millions font un travail dangereux”, a rappelé Guy Ryder, le directeur de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le 12 juin dernier, à l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants. Et ce alors même que la Convention 138 concernant l’âge minimum d’admission à l’emploi, de 1973, a été ratifiée par 168 États membres et que la Convention 182 sur les pires formes de travail des enfants, de 1999, est proche de la ratification universelle.

“Dire que le travail des enfants n’a pas sa place dans des marchés bien organisés et bien réglementés est une évidence. Pourtant, aujourd’hui le travail des enfants reste répandu dans les chaines d’approvisionnement”, a-t-il ajouté, appelant à la mise en place de partenariats associant les pouvoirs publics, les entreprises et les organisations d’employeurs et de travailleurs.

Même si le travail des enfants a baissé d’un tiers depuis dix ans, c’est encore près d’un enfant sur 10 dans le monde qui est aujourd’hui au travail. Une situation inacceptable.

Tous les secteurs peuvent être concernés

Ces enfants sont employés dans l’agriculture à plus de 70%, dans les mines, dans les usines mais aussi dans le tourisme. “Le travail des enfants est présent dans de nombreuses professions, en particulier dans l’économie rurale et informelle et dans les domaines où la gouvernance du marché du travail, les syndicats et les organisations d’employeurs sont souvent fragiles ou inexistants ainsi que dans ceux où les inspecteurs du travail n’ont pas la capacité d’intervenir. Dans les chaines de production, le travail des enfants peut intervenir dans de petits ateliers ou à domicile, ce qui le rend difficile à déceler et à combattre. Si de nombreux enfants sont susceptibles d’être astreints au travail dans la production de produits ou de services faisant l’objet d’échanges sur les marchés internationaux, un nombre beaucoup plus élevé d’entre eux travaillent à la production d’articles destinés à la consommation nationale”, précise l’OIT.

Les grandes entreprises peuvent être exposées au travail des enfants via leur chaîne d’approvisionnement. Régulièrement, des entreprises, voire des secteurs entiers, sont pointées du doigt. Dernier exemple en date : le secteur automobile. En juillet dernier, le quotidien britannique The Guardian révélait ainsi que des fournisseurs de peinture ayant pour clients des marques comme BMW, Vauxhall ou Audi s’approvisionnaient dans des mines indiennes illégales, où le travail des enfants est monnaie courante, pour se fournir en mica, un minéral utilisé pour créer un effet de miroitement. Des révélations qui ont poussé les constructeurs concernés à lancer des enquêtes plus poussées chez leurs fournisseurs, précisant que leur code de conduite interdit le travail des enfants dans leur chaine d’approvisionnement.

Les normes actuelles sont insuffisantes

Mais il faut aussi savoir que le travail des enfants ne concerne pas seulement les pays en développement, comme le montrait récemment un rapport de l’ONG Human Right Watch sur l’industrie américaine du tabac. “Dans l’économie mondialisée d’aujourd’hui, les entreprises dépendent souvent de chaines d’approvisionnement complexes. Les matières premières peuvent être produites dans plusieurs pays, transformées ou assemblées en produits finis dans un autre et consommées dans différents marchés à travers le monde. Les enfants peuvent être exploités à tous les stades de la chaîne d’approvisionnement, mais, le plus souvent, ils le sont en début de chaîne de production”, souligne l’ONG.

Pour Human Right Watch, les normes internationales actuelles, la plupart non contraignantes, restent insuffisantes pour éradiquer ce fléau. “Lorsque les normes sont volontaires, certaines entreprises les prennent au sérieux, mais d’autres les ignorent purement et simplement, même si la vie et la sécurité des enfants et d’autres travailleurs sont en jeu. Les gouvernements devraient imposer aux entreprises des obligations contre le travail des enfants et les violations des droits de l’homme dans le cadre de leurs chaines d’approvisionnement”, conclu Jo Becker, directrice de plaidoyer à la division Droits des enfants de HRW.

http://www.novethic.fr/empreinte-sociale/droits-humains/isr-rse/168-millions-d-enfants-au-travail-dans-le-monde-144008.html

 

Chiffrement et lutte contre le terrorisme : attention à ne pas se tromper de cible

 

Chiffrement et lutte contre le terrorisme : attention à ne pas se tromper de cible

Le chiffrement est une méthode qui consiste à protéger des données ou des communications en les rendant illisibles de l’extérieur et déverrouillables par une clé. Accusé de faciliter la propagande et la préparation d’actes terroristes, certaines voix au sein du gouvernement français plaident en faveur d’une initiative européenne visant à sa limitation. Attention, toutefois, à ne pas céder à des solutions de facilité qui pourraient avoir des conséquences graves et non anticipées. Limiter les moyens de chiffrement ou instaurer des « portes dérobées » pour permettre aux forces de l’ordre d’accéder aux données chiffrées de nos applications affaiblirait la sécurité des systèmes d’information dans leur ensemble tout en ayant une efficacité limitée. L’urgence de la situation ne doit pas nous conduire à sous-estimer ces risques, ni à faire l’impasse d’un débat sur les implications politiques, sociales et économiques d’une limitation du chiffrement.

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Tribune – « Chiffrement et lutte contre le terrorisme : attention à ne pas se tromper de cible »